L’influenceur de l’océan ciblé par une plainte pour des publicités pour sa marque de vin dans la boîte

L’influenceur de l’océan ciblé par une plainte pour des publicités pour sa marque de vin dans la boîteL’influenceur de l’océan ciblé par une plainte pour des publicités pour sa marque de vin dans la boîte

L’Association Addictions France a annoncé ce mardi 15 juillet, après avoir déposé une plainte contre l’influenceur Océane Amsler pour ses publicités faites pour sa marque de vin mousseuse.

Océane, suivi de près de deux millions de personnes sur YouTube, a lancé sa marque Maison Flass en juillet 2024. Les dépendances de l’Association France, qui milite en particulier pour le respect de la publicité d’alcoolisme d’alcool de la loi d’Evin, avait alors estimé Que les opérations marketing de Maison Braté puissent être considérées comme illicites.

L’influenceuse et son conjoint Olivier Lesnicki, connues sous le pseudo du motif, ont largement promu leur marque sur leurs réseaux sociaux. Mais selon les dépendances, la France, « les références utilisées pour la promotion de ces canettes sont illicites en termes de loi d’Evin en ce qu’ils associent les boissons alcoolisées à des scènes de festivités, d’amitié et d’amour et de consommateurs et de célébrités de scène ».

« Au-delà de ces allusions valorisant l’alcool, le fait qu’une célébrité utilise sa notoriété pour encourager la consommation d’alcool est un problème de santé publique », a ajouté l’association dans un communiqué de presse.

Si la loi d’Evin n’interdit pas la publicité sur l’alcool, Elle l’a enraciné strictement. Il est par exemple interdit d’associer l’alcool à des valeurs positives, telles que le parti ou la séduction. Dans le cas de Maison Boutage, « avec un spot publicitaire attrayant mélangeant l’esthétique et une mise en scène glamour: tout était censé séduire un jeune public féminin, au mépris de la loi d’Evin », affirme Franck Lecas, directeur juridique avec Addictions France. Avec BFMTV.com, Myriam Savy, directeur des communications et plaidoyer pour les dépendances France, cite également une soirée où « tous leurs influenceurs ont publié des photos en mettant en évidence la dimension festive du produit ».

L’association reconnaît que son action arrive en retard, car la plainte n’a été déposée que jusqu’au lancement de la marque de l’influenceur. « Compte tenu des moyens limités disponibles à l’association concernant toutes les violations observées dans la loi d’Evin, une action d’urgence n’a pas pu être effectuée », explique-t-elle, disant qu’il voulait « obtenir des sanctions postérieures à titre d’exemple ».

Le site de maison inaccessible

La maison de Maison Brathe n’est pas plus accessible à ce jour. Océane Amsler et son compagnon s’étaient exprimés sur les reproches de la dépendance en France une vidéo Publié en janvier sur la chaîne YouTube de l’influence. « Notre objectif n’a jamais été de ne pas respecter la loi. Notre objectif est de vendre un produit adulte aux adultes responsables concernant la loi », a assuré la raison.

« Déjà, vous avez l’impression que vous ne faites pas grand-chose car il n’y a rien que vous puissiez faire pour promouvoir votre marque. Et le minimum que vous faites, nous vous dirons, » s’arrête «  », a également déploré Océane. Face à ces difficultés et confrontée à des ventes qui n’ont pas décollé, elle a dit qu’elle envisageait de « tourner le combat de la maison ». Contacté, Océane Amsler n’avait pas suivi nos demandes au moment de la publication de cet article.

« Nous nous sommes posés la question de savoir s’il était approprié » de déposer une plainte lorsque l’entreprise est a priori plus active, explique Myriam Savy. Mais le contenu jugé problématique par l’association ayant continué malgré ses alertes publiques, il voulait monter que « personne n’est au-dessus des lois ».

Les dépendances en France nécessitent une interdiction plus large

Les dépendances que la France a effectué plusieurs actions en justice contre les influenceurs ces dernières années. Ils ont notamment conduit à la condamnation d’Anna RVR à 3 000 euros suspendus pour une campagne publicitaire menée avec une marque de rosé. LE YouTubeur Pierre Croce a également été condamné en 2023 à une amende de 10 000 euros suspendus et 10 000 euros en dommages-intérêts pour avoir publié une vidéo à la fin de 2021 de « défi et dégustation » d’alcool.

« En général, les influenceurs sont alertés au début. S’ils suppriment le contenu problématique, nous n’allons pas plus loin », explique Myriam Savy. « Notre sujet ne doit pas être sur des influenceurs. Cela veut dire que lorsque les lois existent, elles doivent être appliquées. Et la loi d’Evin a un objectif de santé publique », a-t-elle déclaré.

L’association milite pour aller plus loin que Evin Law Et interdire « toute forme de promotion de l’alcool sur les réseaux sociaux afin de mieux protéger les jeunes, en particulier les mineurs, d’une exposition à la publicité ».

Article original publié sur bfmtv.com

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