L’influenceur Amine Mojito a placé en détention pré-provenante avant son jugement en septembre
L’influenceur Amine Mojito a été placée en détention préalable ce vendredi 27 juin. Une décision à la suite des réquisitions du procureur qui a insisté sur le risque de réitération des faits. Le Créateur de contenu n’a pas été jugé ce vendredi en raison d’une surcharge de fichiers lors de l’audience d’apparence immédiate.
L’influenceur est jugé pour violence avec une utilisation ou une menace d’une arme inchangée et une diffusion de l’enregistrement des images relatives à la commission d’une attaque volontaire contre l’intégrité de la personne.
Un influenceur « qui verse totalement la délinquance »
Dans ce cas, Amine Mojito, dont le vrai nom est Ilan Magneron, s’est mis en scène ces derniers jours dans des vidéos publiées sur ses réseaux sociaux dans lesquels il prétend être un prricker.
Nous le voyons masqué, des mains vêtues de gants chirurgicaux. Ils se filment dans une caméra cachée qui approche des passants – par la seringue à la main. Il va jusqu’à imiter un geste de morsure, créant la panique de ses cibles. Cette blague de mauvais goût a fait beaucoup de controverse, d’autant plus qu’elle fait partie d’un contexte plus mondial de «appel à la piqûre» sur les réseaux sociaux.
Cela vient également dans le contexte de la Fête de la Musique le 21 juin au cours de laquelle 145 victimes de piqûres ont été identifiées. Un point rappelé par le procureur dans ses réquisitions.
« Au cours du mois de juin, il y a eu une sorte de flux de piqûres dans le cadre de la Fête de la Musique qui peut provenir d’une sorte d’influence extérieure que les citoyens de la rue sont forcés de subir », a déclaré le procureur.
Ce dernier a également rappelé une condamnation antérieure de l’amine Mojito pour des actes de provocation à la haine, pour justifier le risque de réitération des faits. « Aujourd’hui, ce n’est pas un influenceur qui fait une farce mais quelqu’un qui se déverse totalement dans la délinquance », selon le procureur qui appelle Amine Mojito comme « influenceuse avec une morsure non douce ».
L’influenceur s’est défendu dans une longue vidéo qu’il a publiée sur son compte Instagram, évoquant une « farce » et expliquant qu’il y avait « un plafond de sécurité sur la seringue », une seringue qui était également vide selon lui.
Pour sa part, Nabil El Ouchikli, l’avocat de l’influenceur, estime que le phénomène des piqûres « n’est pas si grave ». « De nombreux rapports auraient en fait ciblé les morsures de moustiques », poursuit-il. Il pense que la détention pré-provenante a été prononcée parce que « il est un influenceur et nous n’aimons pas les influenceurs ».