L’extrême droite française « n’envisage pas de remettre en cause » les engagements internationaux de la France
Le chef de l’extrême droite française Jordan Bardella a déclaré mercredi qu’il « n’envisageait pas de remettre en question les engagements que la France a pris sur la scène internationale » en matière de défense s’il accède au pouvoir à l’issue d’un scrutin anticipé convoqué par le président Emmanuel Macron.
« Notre crédibilité auprès de nos partenaires européens et de nos alliés de l’OTAN est en jeu », a déclaré Bardella, 28 ans, lors du salon de l’armement Eurosatory, près de Paris, tempérant l’hostilité historique de l’extrême droite à l’égard de l’alliance atlantique.
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Le chef de l’extrême droite française Jordan Bardella a déclaré mercredi qu’il « n’envisageait pas de remettre en question les engagements que la France a pris sur la scène internationale » en matière de défense s’il accède au pouvoir à l’issue d’un scrutin anticipé convoqué par le président Emmanuel Macron.
« Notre crédibilité auprès de nos partenaires européens et de nos alliés de l’OTAN est en jeu », a déclaré Bardella, 28 ans, lors du salon de l’armement Eurosatory, près de Paris, tempérant l’hostilité historique de l’extrême droite à l’égard de l’alliance atlantique.
Bardella dirige le Rassemblement national (RN), dont la triple candidate à la présidentielle Marine Le Pen a déclaré en 2022 que si elle était élue, la France quitterait le commandement intégré de l’OTAN au nom de « l’indépendance ».
Son protégé a déclaré lors de la campagne éclair précédant le premier tour des élections anticipées du 30 juin prochain qu’il ne quitterait pas la structure tant que la guerre en Ukraine « continuerait ».
Le camp de Macron a fait de l’admiration de longue date du RN pour la Russie et son leader Vladimir Poutine un élément clé de la campagne de 2022, lorsque le leader centriste a été réélu contre Le Pen mais a perdu sa majorité parlementaire.
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Un prêt massif que le parti a reçu d’une banque russe en 2014, qu’il a remboursé depuis, est devenu un bâton avec lequel ses opposants peuvent battre le RN.
L’extrême gauche française s’en prend également depuis longtemps à l’OTAN, s’associant aux critiques en avril lorsque le seul porte-avions du pays, le Charles de Gaulle, est passé sous le contrôle opérationnel de l’alliance pour une mission de deux semaines en Méditerranée.
arz-adc/tgb/as/yad