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Les sénateurs français signalent leur ouverture à la liberté constitutionnelle de l’avortement

Une commission du Sénat français a déclaré mercredi qu’elle n’était « pas contre » l’inscription de la liberté d’avorter dans la Constitution avant un vote à la Chambre haute ce mois-ci.

Le président Emmanuel Macron s’est engagé l’année dernière à inscrire le droit à l’avortement – ​​qui est légal en France depuis 1974 – dans la constitution après que la Cour suprême américaine a mis fin en 2022 à un droit constitutionnel national à cette procédure vieux de près d’un demi-siècle.

Fin janvier, l’Assemblée nationale de la chambre basse française a voté massivement en faveur de cette mesure, considérée comme une « liberté garantie », avec l’approbation de presque tous les membres de la coalition minoritaire centriste de Macron ainsi que des partis d’opposition de gauche.

Mais ce projet controversé a encore besoin du soutien du Sénat lors du vote du 28 février, où il se heurte à la résistance des républicains conservateurs et du Rassemblement national d’extrême droite.

La commission des lois du Sénat « a décidé de ne pas s’opposer à l’inscription dans la Constitution de la liberté de recourir à l’avortement », a déclaré mercredi la sénatrice républicaine Agnès Canayer.

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« Nous n’y sommes pas opposés mais le texte proposé contient encore un certain nombre d’irritants », a-t-elle déclaré.

Jusqu’à présent, le débat s’est concentré sur la formulation de l’amendement proposé.

Le gouvernement a choisi le terme « liberté garantie » comme un compromis apparent entre les deux chambres.

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La chambre basse a approuvé en 2022 la consécration du « droit » à l’avortement, tandis que le Sénat s’est prononcé l’année dernière en faveur de l’ajout de la « liberté » d’y recourir.

Les modifications de la Constitution française nécessitent soit un référendum, soit l’approbation des trois cinquièmes d’un vote combiné des deux chambres du Parlement.

Ce n’est que si le Sénat approuve la formulation exacte du gouvernement qu’un vote combiné des deux chambres pourra avoir lieu le 5 mars.

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S’il demande le moindre changement, une nouvelle version du projet de loi devra à nouveau être approuvée par la chambre basse.

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