Les pourparlers de la COP 15 sont au point mort alors que Macron est accusé de saboter les initiatives en faveur de la biodiversité
La Conférence des Nations Unies sur la Biodiversité ou COP 15 se déroule actuellement à Montréal. Ses objectifs sont ambitieux : créer une vision partagée pour vivre en harmonie avec la nature d’ici 2050, créer un partage juste et équitable des avantages de l’utilisation de la nature, ainsi que le transport, la manipulation et l’étiquetage en toute sécurité des organismes vivants modifiés. Beaucoup sur le terrain n’ont pas beaucoup d’espoir pour une conférence réussie.
L’ONU a annoncé que 10 initiatives phares de restauration de la nature recevront un financement, bien que le financement n’ait pas encore été discuté. Parmi les projets de restauration, il y a l’écosystème de la forêt atlantique d’Amérique du Sud et du Gange en Inde. On estime que 40% des terres du monde sont dégradées, les projets de restauration sont donc essentiels pour réparer les erreurs passées de l’humanité. Mais les choses stagnent.
Un autre objectif important en matière de biodiversité est le 30×30, obligeant les gouvernements du monde entier à concevoir 30% des terres et des océans de la Terre comme protégés. C’est l’un des objectifs de la « Coalition Haute Ambition pour la Nature et les Hommes », un groupe informel de pays de l’ONU dirigé par le président français Emmanuel Macron. Et c’est Macron qui a été critiqué pour son manque de participation à cette conférence (il était en Qatar regarde le football) et pour avoir mis une ligne rouge à l’Union européenne sur la création d’un fonds de soutien à la biodiversité. rapporté par l’association Avaazest un énorme obstacle au soutien des pays à revenu intermédiaire et faible avec des objectifs de conservation.
Beaucoup ont recueilli les promesses vides des politiciens à maintes reprises, mais il y a aussi eu des appels à une action plus audacieuse que le 30×30. Parmi eux, figure le projet d’avoir 50 pour cent du monde protégés avec une reconnaissance expresse des peuples autochtones et des communautés locales dans la réussite de cet objectif.