Les partisans du groupe terroriste PKK ciblent la police britannique après des émeutes en France
Un groupe de partisans du PKK perturbe la paix et affronte la police à Londres, un jour après que les partisans du groupe terroriste en France ont blessé des dizaines d’officiers lors de violents affrontements.
La fusillade « raciste » d’un suspect blanc à Paris a été utilisée comme prétexte par les partisans du PKK pour cibler Ankara, et maintenant la France. (AA)
Des partisans du groupe terroriste PKK ont provoqué des violences et des affrontements avec la police à Londres à la suite d’une fusillade meurtrière à Paris et d’émeutes de partisans du PKK, qui y ont blessé des dizaines de policiers français.
Rassemblé devant l’ambassade de France à Londres samedi, un groupe de partisans du PKK a scandé des slogans contre la Turquie et la France à propos de la fusillade « raciste » de vendredi à Paris qui a fait trois morts.
Les procureurs français ont déclaré que le suspect blanc de 69 ans avait été emmené dans un établissement psychiatrique.
Mais la fusillade a servi de prétexte aux partisans du PKK pour viser Ankara, et maintenant Paris.
À Londres, les partisans du groupe terroriste ont marché vers l’ambassade de Turquie, portant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Ocalan », faisant référence au chef terroriste condamné Abdullah Ocalan, qui purge une peine à perpétuité.
Les manifestants ont également provoqué des perturbations de la circulation alors qu’ils traversaient le centre de Londres un jour où les gens se précipitaient pour les achats de Noël de dernière minute.
Lorsqu’ils sont arrivés devant l’ambassade de Turquie, un affrontement entre partisans du terrorisme et policiers a eu lieu après que l’un d’entre eux aurait jeté une pierre vers le bâtiment de l’ambassade.
Ils ont également scandé des slogans tels que « vengeance » et « pas de justice, pas de paix ».
Au cours de sa campagne terroriste de plus de 35 ans contre la Turquie, le PKK – répertorié comme organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’UE – a été responsable de la mort de plus de 40 000 personnes.
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Des partisans terroristes du PKK troublent la paix à Londres et se bagarrent avec la police devant l’ambassade de Turquie https://t.co/WQUqEb4Nff pic.twitter.com/licK4VtYFp
— AGENCE ANADOLU (@anadoluagency) 24 décembre 2022
« Il est fou, c’est un idiot »
Plus tôt dans la journée de samedi, le parquet de Paris avait prolongé de 24 heures la garde à vue du suspect et prononcé une inculpation supplémentaire pour avoir agi dans un « motif raciste ».
Le suspect – nommé William M. par les médias français – est un passionné d’armes à feu avec des antécédents d’infractions liées aux armes qui avait été libéré sous caution au début du mois.
Le conducteur de train à la retraite a été condamné pour violence armée en 2016 par un tribunal de la banlieue multiculturelle de Seine-Saint-Denis à Paris, mais a fait appel.
Un an plus tard, il a été reconnu coupable de possession illégale d’une arme à feu.
L’année dernière, il a été inculpé de violences racistes après avoir prétendument poignardé des migrants et lacéré leurs tentes avec une épée dans un parc de l’est parisien.
« Il est fou, c’est un idiot », aurait dit son père, cité par le M6 chaîne de télévision.
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Source : AA