Les ordures s’accumulent dans Frances City of Lights alors que les grèves des pensions se poursuivent
Trois usines d’incinération en dehors de la capitale ont été touchées par les arrêts de travail qui ont laissé des trottoirs entiers couverts de sacs noirs et de poubelles débordantes.
Le Syctom de la capitale a indiqué qu’il redirigeait les camions poubelles vers d’autres sites de stockage et de traitement de la région et qu’il n’avait pas encore recours à la police.
Depuis une semaine, les employés de la mairie ramassent les ordures dans à peine la moitié des arrondissements parisiens. La grève a touché certains des quartiers les plus exclusifs, notamment les 5e, 6e et 16e arrondissements.
Grève : les éboueurs
D’autres quartiers sont desservis par des entreprises privées qui n’ont pas fait grève.
Selon le syndicat CGT d’extrême gauche, les éboueurs et les chauffeurs peuvent actuellement prendre leur retraite à partir de 57 ans, mais devraient faire face à deux ans de travail supplémentaires dans le cadre des plans de réforme qui accordent toujours une retraite anticipée à ceux qui sont confrontés à des conditions de travail difficiles.
L’espérance de vie des éboueurs est de 12 à 17 ans inférieure à la moyenne du pays dans son ensemble, selon la CGT.
Dans la rue, Christophe Mouterde, étudiant de 18 ans, a déclaré à l’AFP que les éboueurs étaient parmi « les premières victimes de cette réforme… souvent ils ont commencé à travailler jeunes… dans un métier plus difficile que pour d’autres personnes en France ». des bureaux ».
Le chef pâtissier Romain Gaia, qui travaille dans le 2e arrondissement où les poubelles ne sont pas ramassées, a déclaré: « C’est terrible, il y a des rats et des souris. »
Mais il a quand même offert son soutien aux éboueurs malgré les montagnes d’ordures malodorantes à proximité.
« Ils ont tout à fait raison de faire grève », a déclaré le joueur de 36 ans. « Normalement, ils n’ont aucun pouvoir, mais s’ils arrêtent de travailler, ils ont vraiment (le pouvoir). »
La mesure phare de la réforme et la pierre angulaire de la politique du second mandat du président Emmanuel Macron est une augmentation de l’âge minimum général de la retraite de 62 à 64 ans, considérée par beaucoup comme injuste pour les personnes qui commencent à travailler tôt.
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(AFP)