Les manifestants parisiens appellent au cessez-le-feu à Gaza
Paris (AFP) Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris sous le cri de ralliement « Arrêtez le massacre à Gaza ».
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Les organisateurs de gauche ont appelé la France à « exiger un cessez-le-feu immédiat » entre Israël et les militants du Hamas.
« Je suis venue soutenir la cause palestinienne, pour un cessez-le-feu à Gaza », a déclaré l’ingénieur Ahlem Triki, un drapeau palestinien sur les épaules.
L’attaque choc du Hamas le 7 octobre a tué environ 1 200 personnes, pour la plupart des civils, en Israël et 239 personnes prises en otages, selon des responsables israéliens.
La campagne militaire aérienne et terrestre israélienne en réponse a fait plus de 11 000 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas.
« Il est élémentaire qu’en tant que militants ou simples citoyens, vous descendiez dans la rue pour soutenir le peuple palestinien », a déclaré le syndicaliste Claude Marill, 85 ans.
Les députés français Mathilde Panot et Eric Coquerel, dont le parti d’extrême gauche La France Insoumise (LFI) a été critiqué pour sa position ambiguë sur l’antisémitisme, étaient présents à la marche.
Des rassemblements pour le cessez-le-feu à Gaza ont également eu lieu dans d’autres villes françaises, dont Marseille, Toulouse, Rennes et Bordeaux.
« Cette mobilisation est indispensable, face aux massacres », a déclaré le coordinateur de LFI Manuel Bompard lors de la manifestation d’environ 1.300 personnes à Marseille.
A Lyon, une manifestation palestinienne faisant la promotion de deux livres d’un chirurgien travaillant régulièrement à Gaza a été attaquée par des militants d’extrême droite, faisant au moins trois personnes légèrement blessées, selon la police et des témoins samedi soir.
L’auteur Christophe Oberline a déclaré à l’AFP que le groupe, armé de matraques, avait tenté de prendre d’assaut le rassemblement, tentant d’enfoncer la porte du hall, sans toutefois parvenir à entrer.
L’organisateur Jérôme Faynel a déclaré que l’attaque était le fait de « l’extrême droite », et a ajouté qu’ils étaient également armés de barres de fer et de bouteilles en verre.
Au moins une personne a été interpellée, a indiqué la préfecture de police, ajoutant qu’elle « condamnait fermement les violences commises ».
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AFP 2023