Les États-Unis, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni saluent la résolution de l’AIEA appelant à une coopération iranienne avec une sonde nucléaire

Le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique Mohammad Eslami et le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi assistent à une conférence de presse, à Téhéran, Iran, le 12 septembre 2021. WANA (Agence de presse de l’Asie de l’Ouest) via REUTERS

Les États-Unis, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni (US+E3) ont salué vendredi une résolution du conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) appelant à une coopération urgente de l’Iran avec une enquête de l’AIEA sur les sites nucléaires iraniens non déclarés. L’US + E3 a initialement présenté la résolution jeudi.

Cette résolution a été adoptée en réponse à la coopération insuffisante de l’Iran avec l’AIEA sur des questions graves et en suspens relatives aux obligations juridiques de l’Iran en vertu de son accord de garanties du Traité de non-prolifération (TNP), selon le communiqué des quatre pays. L’Iran doit fournir des explications techniquement crédibles sur la présence de particules d’uranium identifiées dans trois emplacements non déclarés en Iran et clarifier le lieu où se trouvent les matières nucléaires et/ou les équipements contaminés.

La résolution adoptée jeudi est la deuxième résolution du Conseil des gouverneurs de l’AIEA sur l’Iran cette année. La résolution du jeudi est plus spécifique et fortement formulée que la première qui a été adoptée en juin. La résolution de jeudi notait qu’une action supplémentaire de l’AIEA pourrait être nécessaire tant que l’Iran ne respecterait pas ses obligations légales.

En mai, l’Iran décrit un rapport de l’AIEA sur les trois sites nucléaires non divulgués comme étant injustes et le résultat de la pression des sionistes.

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19 novembre 2022 13h17

Le non-respect par l’Iran de ses obligations nucléaires est resté une pierre d’achoppement fondamentale pour les efforts de l’administration Biden pour revenir au Plan d’action global conjoint (JCPOA), l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 dont l’administration Trump s’est retirée en 2018, alors même que l’Iran réprimait les manifestations nationales. a conduit Robert Malley, envoyé spécial américain en Iran, à affirmer que le retour au JCPOA est même pas à l’ordre du jour.

Dans leur déclaration conjointe présentant la résolution à Vienne jeudi, les États-Unis + E3 ont déclaré que l’Iran utilisait le JCPOA pour se distraire de ses obligations en matière de TNP. Comme par le passé, l’Iran a fait valoir que toute action du Conseil d’administration au titre de ce point pourrait saper nos efforts pour rétablir le JCPOA. C’est l’Iran qui a sapé ces efforts en cherchant à politiser ses obligations en matière de garanties, et le Conseil peut donc soutenir la diplomatie en soulignant son soutien absolu à l’Agence dans l’exécution de son mandat vital, ont-ils déclaré.

Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a déclaré mercredi sur Twitter qu’il prévoyait toujours d’avoir une réunion technique avec l’Iran d’ici la fin novembre pour aborder les questions de garanties du TNP, mais le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Mohammad Eslami, avait précédemment déclaré à l’Iran médias d’État que le voyage n’était plus prévu et qu’il a rejeté le projet de résolution du conseil des gouverneurs.

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