Les auteurs d’un livre sur l’affaire ciblé par les menaces de mort

Les auteurs d’un livre sur l’affaire ciblé par les menaces de mortLes auteurs d’un livre sur l’affaire ciblé par les menaces de mort

Les éditions Grasset, qui ont publié ce jeudi un livre d’enquête sur l’affaire des homicides à Crépol (Drôme), où un adolescent a été tué en 2023, a dénoncé les menaces de mort le vendredi 21 mars.

« Pendant plusieurs jours, les auteurs, le livre et l’éditeur ont été calomniés par certains médias, harcelés par un certain nombre de sites ou de réseaux sociaux qui transmettent des mensonges et des contrevérités sans même lire l’œuvre », a déclaré Grasset dans un communiqué de presse.

Dans la nuit du 18 au 19 novembre, 2023, Thomas, un lycéen de 16 ans, avait été la victime pendant un bal, poignardant lors d’une bagarre entre les jeunes habitants de ce village et un groupe d’autres jeunes qui sont arrivés le soir.

Un présumé « racisme anti-blanc »

L’affaire avait suscité une controverse vivante dans la classe politique, la droite et l’extrême droite L’ascenseur de l’insécurité dans les zones rurales due, selon eux, aux résidents des zones urbaines défavorisées.

Enquêteurs Cherchez toujours à déterminer l’auteur de Deadly Tabs. Quatorze personnes, dont trois mineurs, sont inculpées Pour « homicide volontaire et tente d’homicides volontaires dans un gang organisé ».

Ce cas est tracé dans Une nuit en Francede Jean-Michel Decugis, journaliste de The Parisien, Pauline Guéna, romancier et scénariste, et Marc Leplongeon, journaliste d’équipe.

Le livre donne des noms de personnes impliquées. Et il souligne le rétablissement politique de cette affaire, autour d’un prétendu « racisme anti-blanc », dans les médias et élus qui ont fait de l’insécurité un thème récurrent.

Dans son communiqué de presse, Grasset cite le texte de la menace qui cible les auteurs. Certains internautes leur souhaitent, par exemple, le sort réservé aux employés après la libération.

« L’éditeur et les auteurs ont l’intention de souligner tous les messages ou les remarques haineuses aux organismes judiciaires », a déclaré Grasset.

L’association de la presse judiciaire a fourni, dans un communiqué de presse, « un soutien sans réserve à nos collègues et condamne vigoureusement les attaques qui violent sans vergogne les limites des critiques acceptables et du débat démocratique ».

« Insjurié, menacé, calomnié par un courageux anonyme sur les réseaux sociaux et cloué au pilory par certains médias, ils se retrouvent livrés à Vindicte pour avoir fait leur travail en tant que journalistes », a déploré cette association, y compris Jean-Michel Derugis et Marc Leplongeon sont membres.

L’œuvre a été critiquée par Le maire de Romains-sur-isèrela ville dont plusieurs personnes ont inculpé. Cet droit élu divers droit, Marie-Hélène Thoraval, a désigné ces personnes depuis le début comme des attaquants guidés par le « racisme anti-blanc ».

« Nous vous expliquons que les couteaux, ils l’ont toujours, cela fait partie de la panoplie, car ils les utilisent pour couper leur merde. Non mais, je veux dire, c’est incroyable. Comment pouvons-nous écrire comme ça? », A-t-elle dit Sur le Figaro TV vendredi.

Article original publié sur bfmtv.com

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