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Le tribunal annule la décision d’expulser Ciotti de la tête du parti Les Républicains français

Un tribunal de Paris a annulé la décision du parti conservateur Les Républicains (LR) d’expulser Eric Ciotti de son poste de leader, une mesure qui pourrait renforcer le Rassemblement national d’extrême droite à l’approche des élections législatives anticipées.

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« Le tribunal de grande instance de Paris a suspendu la mesure visant à m’exclure des Républicains », a déclaré Ciotti sur la plateforme de médias sociaux X, confirmant des informations antérieures des médias français.

« Je continue donc d’exercer mes fonctions de président du parti. »

Ciotti a créé une fracture au sein de LR en début de semaine après avoir appelé à une alliance électorale avec le RN dans laquelle il a déclaré que les partis se soutiendraient mutuellement.

La commission politique de LR a voté mercredi à l’unanimité la destitution de Ciotti comme président, affirmant que le parti présenterait des candidats indépendants aux élections législatives du 30 juin et du 7 juillet.

Des divisions généralisées

Le parti Les Républicains, dont la lignée remonte à Charles de Gaulle et qui a porté au pouvoir les présidents Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, est en difficulté depuis 2017, lorsque Macron a été élu et a attiré des transfuges vers son alliance centriste.

La montée du RN a continué de pousser le parti vers la droite.

LR a eu du mal à rester indépendant. Parfois, il s’allie au gouvernement Macron, qui n’a pas de majorité parlementaire depuis 2022, et parfois il menace de censurer des motions.

Les élections anticipées et le succès du RN ont également créé des divisions à l’extrême droite.

Eric Zemmour, leader du plus petit parti d’extrême droite Reconquête, qui a remporté près de 5,5 pour cent des voix dans les sondages européens, a expulsé Marion Marchal, la nièce de la figure clé du RN Marine Le Pen.

Marchal avait auparavant appelé ses partisans à soutenir les candidats à l’alliance proposée par Ciotti et le RN.

Marchal a rejeté ce qu’elle a appelé « le principe des candidatures qui divisent » et a exhorté la droite à « ne pas manquer cette opportunité historique sans précédent » de mettre l’extrême droite au pouvoir en France.

Ses propos ont été salués par le leader du RN Jordan Bardella.

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