#image_title

Le terrorisme reste le principal défi des Jeux de Paris 2024

Le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, est assis entre les législateurs alors qu'il assiste à une audience sur la sécurité des Jeux olympiques au Snat à Paris le 5 mars 2024.

« Ce ne sont pas des paroles creuses : c’est, pour le ministère de l’Intérieur, le plus grand défi logistique et sécuritaire que nous ayons jamais eu à organiser. » Mardi 5 mars, devant la commission des lois du Snat, Grald Darmanin a dévoilé son plan de sécurité pour les Jeux olympiques et paralympiques (JOP), prévus du 26 juillet au 11 août. Ou plutôt, selon le calendrier du ministre de l’Intérieur : du 8 mai. , date de l’arrivée de la flamme olympique à Marseille, au 8 septembre, à la clôture des Jeux Paralympiques. Entre ces deux dates, tout semble possible aux yeux des services de sécurité, contraints de « devenir un peu paranoïaques », selon une source au ministère. En d’autres termes, ils envisagent tous les scénarios, en commençant par le pire.

Devant les députés du Snat, Darmanin n’a pas seulement annoncé les chiffres de la cérémonie d’ouverture, prévue le 26 juillet de 19h30 à 23 heures, à savoir 104 000 personnes pour les places payantes sur les quais inférieurs de Seine, et 220 000 pour les places payantes des quais inférieurs de Seine. les quais supérieurs. C’est la moitié du nombre initialement prévu (600 000 spectateurs), qui s’est vite révélé trop important pour assurer la sécurité et le bon déroulement des festivités.

Il a également souligné les principales menaces auxquelles les forces de l’ordre seraient confrontées. Avant tout, le risque du terrorisme islamiste. « Rien n’est indiqué aujourd’hui », a-t-il argué, prenant soin de souligner qu’il était encore « tôt dans la compétition » pour se faire une idée précise de la situation, le renseignement étant rarement « une science exacte ». « Al-Qaida et l’Etat islamique ont l’intention de le faire mais n’en ont pas les moyens à ce stade », a-t-il ajouté.

Une menace « endogène »

Reste cependant une menace dite « endogène », incarnée par des individus déjà présents sur le territoire français, capables d’agir de manière imprévisible ou au contraire après avoir été activés par des organisations terroristes à l’étranger.

Selon Cline Berthon, directeur général de la sécurité intérieure à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui a également témoigné devant la commission des lois du Snat, ce risque se caractérise par une « tendance à la résurgence (…) caractérisé par une population assez jeune, souvent très active en ligne et extrêmement avide de contenus violents, capable d’agir rapidement avec des moyens rudimentaires. » Berthon a annoncé la création d’une « structure spécifique qui existera avant et pendant » les Jeux, chargée de traiter et traitant tous les rapports relatifs à des individus suspects et composé de personnel de six services de renseignement du ministère de l’Intérieur.

Il vous reste 50,72% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.

www.actusduweb.com
Suivez Actusduweb sur Google News


Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite