Le PSG menace de quitter le Parc des Princes après le refus de la mairie de Paris de vendre

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Le Paris Saint-Germain a menacé samedi de quitter le terrain du Parc des Princes, qui est leur domicile depuis près de 50 ans, après que les responsables de la ville aient refusé de leur vendre le stade.

La maire de la ville, Anne Hidalgo, a déclaré dans une interview publiée dans le journal Parisien de samedi que le stade « n’est pas à vendre » et « ne sera pas vendu » au PSG, propriété du Qatar.

Cependant, un porte-parole du club s’est dit « déçu et surpris » que la ville veuille « chasser le Paris Saint-Germain et ses supporters du Parc des Princes ».

« Le maire oblige le PSG à quitter son domicile. »

Il a ajouté: « Tout le monde perd dans la position prise par le maire. Le PSG est désormais contraint de trouver des options alternatives pour relocaliser le club.

« Ce n’est pas le résultat que le club, ni ses supporters, espéraient. »

Le PSG a fait de l’acquisition des terrains de la banlieue ouest verdoyante de la ville une condition pour réaliser des travaux de modernisation et d’agrandissement à hauteur de 500 millions d’euros.

‘Pas les bienvenus’

En novembre, le président du PSG, Nasser Al-Khelaifi, a déclaré au quotidien sportif espagnol Marca que le PSG n’était « plus le bienvenu » au Parc des Princes, ajoutant qu’il envisageait « d’autres alternatives ».

« Ils nous font pression pour partir », a-t-il dit, insistant sur le fait que les Qataris avaient « investi 80 millions d’euros » – avant l’Euro 2016 – dans un stade qui « n’est pas le nôtre ».

Le club a déjà fait une offre pour acheter le terrain mais selon l’adjoint d’Hidalgo, Emmanuel Grégoire, elle ne s’élève qu’à 40 millions d’euros.

« C’est moins cher que Paredes », a-t-il plaisanté en référence au milieu de terrain argentin Leandro Paredes qui a coûté 47 millions d’euros au PSG lors de son arrivée en 2019.

Inauguré en 1897 puis réaménagé en 1972, l’ancien vélodrome, d’une capacité de 48 000 places, abrite le club parisien depuis 1974.

Le bail actuel de 30 ans est entré en vigueur en 2014.

« C’est une position ferme et définitive », a ajouté Hidalgo sur la position de la ville.

« C’est un patrimoine exceptionnel pour les Parisiens. »

Son équipe s’est dite prête à discuter de la question du terrain, même si la vente n’est pas son « option prioritaire ».

« Il faut accompagner le PSG dans sa volonté et son besoin de rénovation, d’augmentation de capacité, de modernisation du Parc », a-t-elle déclaré, ajoutant qu' »une partie du stade est sur le périphérique donc on ne peut pas creuser ».

(AFP)

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