Le procureur national anti-terroriste compte une augmentation de 70% des procédures « liées au » terrorisme « djihadiste »

507157be60e962b14067794ccdd8f384

« La menace est très concrète aujourd’hui ». Dans une interview FigaroLe procureur national anti-terroriste, Olivier Christen, annonce que les procédures liées au terrorisme djihadiste « ont augmenté de 70% entre 2023 et 2024 ».

Bombardement Mulhouseattaque Arrasvous attaquez Pont Bir-Hakeim… Pour le procureur public anti-terroriste, « la menace et les faits du terrorisme augmentent constamment en France et en Europe. Qu’il soit inspiré ou ordonné ».

En 2025, le PNAT a déjà ouvert 38 procédures liées au terrorisme du djihadisme, au même niveau qu’en 2020. « Le terrorisme djihadiste représente 86% des procédures que nous ouvrons dans le PNAT », détaille-t-il avec le quotidien.

Trois attaques ont contrecarré depuis le début de l’année

Et le Nombre d’attaques contrecarréesN’affaiblit pas également: trois en 2022, six en 2023, neuf en 2024 et « trois dans les quatre premiers mois de 2025 », spécifie Olivier Christen.

Selon lui, le Recaise de la menace terroriste « est la conséquence directe du renforcement de certaines organisations internationales, de leur propagande ou des tensions internationales ».

Au cours des trois dernières années, le bureau du procureur anti-terroriste a notamment noté une forte augmentation du nombre de mineurs impliqués dans les projets d’attaque en France, mais aussi en Europe.

« Leur implication a atteint un niveau très élevé et n’est pas unique à la France. Nous avons compté deux mineurs inculpés en 2022, 15 en 2023, 19 en 2024, et nous avons sept ans en 2025 », a déclaré le procureur anti-terroriste.

En outre, une section de mineurs composée de trois magistrats a été construite tôt, avec le désir de le renforcer avec un poste de jurant attaché.

130 enfants français en Syrie

Cette section des mineurs surveille également les procédures dans lesquelles les mineurs sont impliqués. Mais aussi la coordination des soins par la protection judiciaire des jeunes et l’assistance sociale à l’enfance des enfants qui ont été rapatriés des zones irakiennes-syriennes.

Au total, 130 enfants français seraient toujours détenus dans des camps du nord-est de la Syrie.

« La moitié de ces enfants sont nés en France, l’autre dans la région, et ils sont aux garçons / filles. Les profils sont disparates selon l’âge, ce qu’ils ont vécu, l’étendue de leur choc traumatisant et la présence plus ou moins assidue de leur famille », a déclaré le procureur.

Il a insisté sur le « devoir de la République de poursuivre ce soin » des mineurs revenant de ces domaines et de les intégrer autant que possible dans la société « . Un soin qu’il justifie » parce que ces mineurs sont français mais aussi pour les questions de l’avenir de la sécurité. « 

Article original publié sur bfmtv.com

www.actusduweb.com
Suivez Actusduweb sur Google News


Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite