Le procureur général près de la cour de cassation considère que « Laisse les juges faire leur travail »

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« Nous devons laisser les juges faire leur travail en sérénité », a déclaré Rémy Heitz, procureur général au tribunal de cassation le jeudi 5 juin, en réponse à la volonté du gouvernement d’établir en droit « Pénalités minimales » Après la violence sur la touche de couronnement du PSG Ce week-end en Ligue des champions.

« Je voudrais toujours m’inscrire à False, d’une manière très catégorique, par rapport au laxisme présumé des juges », a ajouté le magistrat, l’un des deux plus hauts magistrats de France au microphone de France Inter.

« Les juges font leur travail (…). Il y a eu des sanctions, des sanctions individualisées ».

« Les pénalités prononcées ne sont pas légères »

Alors que le grand parti après la victoire du PSG ce samedi a été assombri par de nombreux incidents et dégradations à Paris mais aussi ailleurs, le ministre de la Justice Gérald Darmanin a proposé mardi de « développer radicalement la loi » en éliminant en particulier les dispositions de phrase obligatoire et la suspension.

« Les juges comprennent et entendent ce besoin de fermeté. Et dans ce cas, les douleurs qui ont été prononcées ne sont pas des phrases légères », a déclaré Rémy Heitz.

Quatre personnes ont été condamnées lundi soir à des peines de deux à huit mois de prison avec sursis, accompagnées de 500 euros, selon le bureau du procureur de Paris. Mardi, huit ont été condamnés aux peines de prisonAllant de cinq mois suspendus à 15 mois de ferme avec mandat de dépôt.

Le séjour, une sanction « utile »

« La difficulté de ce type d’entreprise (…) est qu’il existe un écart très fort entre les images de ces violences observées à la télévision et parfois la réalité des faits que nous critiquons », a expliqué le plus haut magistrat de la poursuite.

« Ce que nous jugeons est une personne, un homme ou une femme qui est dans la boîte et à qui nous attribuons un fait ou des faits précis, parfois en passant avec des difficultés de preuves, car les enquêtes sont menées dans des délais très courts et parfois la preuve est relativement légère », a-t-il ajouté.

En outre, Rémy Heitz a souligné que « la majorité des personnes condamnées à des conditions de prison avec sursis », une « phrase importante », « ne recourt pas », ce qui en fait une sanction « utile dans de nombreuses situations ».

« Si nous supprimons le séjour aujourd’hui, nous devons être en mesure de le remplacer », se souvient-il également, ou « si nous le remplacons par des phrases d’emprisonnement, nous serions dans une situation (…) complètement impossible », se référant en particulier aux surpopulation de prison.

Article original publié sur bfmtv.com

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