Le président kazakh réaffirme sa coopération avec l’OCDE et conclut sa visite en France par des accords bilatéraux
ASTANA La relation avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a toujours été une priorité pour le Kazakhstan, a déclaré le président Kassym-Jomart Tokayev lors d’une réunion le 30 novembre avec le secrétaire général de l’OCDE Mathias Cormann à Paris, a rapporté le service de presse Akorda.
Le président Kassym-Jomart Tokayev rencontre le secrétaire général de l’OCDE Mathias Cormann à Paris le 30 novembre. Crédit photo : Akorda
Le Kazakhstan tient à maintenir des liens avec l’OCDE. Nous sommes également reconnaissants pour vos recommandations et propositions concernant le développement économique du Kazakhstan, a déclaré Tokaïev.
Depuis 2008, le Kazakhstan travaille avec l’OCDE pour améliorer la qualité de ses politiques et institutions économiques, sociales et environnementales. Le pays a également adhéré à 42 instruments juridiques de l’OCDE (groupes de travail).
Le protocole d’accord entre le gouvernement kazakh et l’OCDE, signé en 2018, est l’un des principaux documents déterminant les domaines de coopération prioritaires. Il vise les réformes structurelles et la recherche conjointe sur la base des recommandations de l’OCDE, la participation du Kazakhstan aux travaux des structures de l’OCDE et l’adhésion aux instruments juridiques.
Au cours de la réunion, les parties ont présenté des amendements au mémorandum qui, selon Tokaïev, faciliteront la coopération.
Au cours d’une visite officielle du président Tokaïev en France, les parties ont signé 35 documents dans les domaines économique, écologique et humanitaire, dont un mémorandum de coopération dans les utilisations pacifiques de l’énergie atomique entre le ministère kazakh de l’Énergie et le ministère français de la Transition énergétique et un protocole d’accord entre le Centre National Nucléaire du Kazakhstan et l’Andra, l’agence nationale française de gestion des déchets radioactifs, un protocole de coopération entre la compagnie atomique nationale Kazatomprom et le groupe Orano, et enfin un protocole d’accord entre la compagnie atomique nationale Kazatomprom et l’institut international de énergie nucléaire.