Le plan français de 9,7 milliards d’euros pour acheter EDF obtient l’approbation du tribunal – BNN Bloomberg
(Bloomberg) – Le gouvernement français a obtenu l’approbation du tribunal pour son offre de 9,7 milliards de dollars (10,7 milliards de dollars) de rachat des actionnaires minoritaires d’Electricité de France SA, ouvrant la voie à la reprise par l’État de la pleine propriété du service public endetté.
Les juges de la cour d’appel de Paris ont rejeté mardi les recours en justice introduits par des actionnaires mécontents. L’action EDF est passée à 11,98 % suite à la décision, juste en dessous du prix de l’offre. Le ministère des Finances a annoncé qu’il rouvrirait l’appel d’offres plus tard ce mois-ci.
Le président Emmanuel Macron a décidé l’année dernière de nationaliser entièrement EDF, qui produit la grande majorité de l’électricité française, car les problèmes de fiabilité d’une douzaine de réacteurs nucléaires et un plafond gouvernemental sur les prix de l’électricité pour atténuer la crise énergétique en Europe ont mis un énorme trou dans les finances des services publics. Des groupes représentant les salariés et d’autres actionnaires minoritaires ont contesté l’offre de rachat, affirmant que l’offre de 12 par action sous-évaluait la société.
Le gouvernement cherche à obtenir la pleine propriété du service public dont la dette financière nette a grimpé de 50% l’an dernier à 64,5 milliards pour ouvrir la voie à des dizaines de milliards d’euros d’investissements pour moderniser ses réacteurs nucléaires, pour l’aider à construire de nouvelles centrales et à déployer énergies renouvelables alors que la France s’efforce de réduire sa dépendance aux énergies fossiles importées.
La France a déjà augmenté sa participation dans EDF à 96% contre 84% lors de la phase initiale de son offre de rachat au tournant de l’année dernière, avant de la clôturer début février en attendant l’issue de la contestation judiciaire. Il avait déclaré qu’il procéderait rapidement au retrait obligatoire s’il devait gagner l’affaire.
Ce plan a été confirmé mardi à la suite de la décision, le ministère des Finances indiquant dans un communiqué qu’il rouvrirait l’offre entre le 4 et le 17 mai aux mêmes conditions de 12 par action, dans le but de retirer l’utilitaire du marché boursier.
En rejetant l’affaire, le tribunal a déclaré que le prix auquel les actions EDF ont été vendues pour la première fois en 2005, allant de 33 pour les investisseurs institutionnels à 25,60 pour les salariés, ne devrait pas être le seul point de référence pour sa nationalisation compte tenu de tous les risques liés à la manière dont le service public est réglementée et ses difficultés opérationnelles.
Le tribunal a également rejeté les arguments selon lesquels le prix de l’offre n’était pas juste et transparent dans la manière dont il était calculé et présenté au conseil d’administration de la société.
Une porte-parole d’EDF a refusé de commenter la décision.
(Ajoute le prix de l’action et la décision du ministère des Finances de rouvrir l’appel d’offres au deuxième paragraphe.)
2023 Bloomberg LP
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