Le père d’Emma s’est suicidé en détention à Nantes

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Il n’y aura pas d’épilogue légal pour les proches d’Emma. Philippe C., Qui avait tué sa fille de 13 ans avant d’essayer de se suiciderLe 7 mai à Murs-Erignité (Maine-Et-Loire), a été retrouvé sans vie dans sa cellule au Nantes Remand Center, samedi 28 juin, a appris BFMTV.com à partir d’une source judiciaire, confirmant les informations de l’information Western Mail. Selon nos informations, l’homme a refusé de marcher avec les autres prisonniers et a réussi à se pendre en utilisant ses feuilles.

« Il y a une enquête diligente dans les circonstances de ce décès », a déclaré le procureur de Nantes.

Avec bfmtv.com, moi Bertrand Salquain, avocat de Philippe C. déplore un « énorme désordre ». Selon lui, Philippe C. avait fait une autre tentative de suicide en détention le 12 juin sans réussir, « en général indifférence ».

« La détention lui était insupportable. Comment était-il possible pour un détenu dont la fragilité était connue du magistrat et le centre de détention provisoire n’a pas bénéficié de plus d’accompagnement et de surveillance? » Demande à l’avocat, évoquant une « fin triste ».

Un infanticide annoncé sur les réseaux sociaux

Le 9 mai, la mère d’Emma, ​​qui était séparée du père depuis plusieurs années, avait reçu un appel du collège indiquant que sa fille n’était pas présente en cours.

Après avoir essayé en vain de rejoindre l’adolescente, puis son ex-companion, elle avait découvert un message publié par Philippe C. deux jours plus tôt sur LinkedIn. « Ce mercredi 7 mai 2025, je me suis tué après avoir commis un infanticide en personne de ma fille », a écrit ce dernier.

Le corps sans vie de la fille se trouve en fait au domicile de son père. Ce dernier n’est pas loin. S’il a absorbé des médicaments, il est toujours en vie et est arrêté.

Lutte obsessionnelle contre les notaires

L’homme était connu de la justice pour des faits très différents. En mars dernier, il a été condamné à 10 mois de peine de prison probatoire pour « harcèlement » et « menaces de mort » contre la Chambre des notaires, dont il avait fait appel.

Cela faisait plusieurs années qu’il avait entrepris une lutte contre les notaires et en particulier celui qui l’avait fait signer l’acte de vente de sa maison, l’accusant d’avoir caché les vices du bien.

En amont de son procès en mars, l’un des avocats de Philippe C. avait demandé que son client faisait l’objet d’une expertise psychiatrique. Selon les conclusions de l’expert, Philippe C. souffrait de « Quérudence », que l’Académie de médecine décrit comme une « tendance pathologique à orienter tous les actes de sa vie vers la rémunération d’un dommage que la personne considère comme ayant subi ».

Les funérailles d’Emma ont eu lieu le 15 mai à Juigné-sur-Loire. « Je t’aimerai toujours, tu es ma seule et unique fille, je ne t’oublierai jamais, nous finirons un jour au sommet. (…) tu voulais vivre, toi », a écrit sa mère sur Facebook.

Article original publié sur bfmtv.com

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