Le Népal expulse Charles Sobhraj vers la France

IANS-

Le gouvernement népalais a expulsé vendredi soir le tueur en série Charles Sobhraj vers la France après sa sortie de prison et l’obtention de l’autorisation d’immigration nécessaire.

Sobhraj (78 ans), également connu sous les noms de « Bikini Killer » et « The Serpent », a été libéré de prison vendredi après-midi conformément à l’ordonnance de la Cour suprême du Népal.

Mercredi, la Cour suprême a ordonné la libération de Sobhraj pour différentes raisons. Un énorme déploiement de sécurité a été assuré au moment de son expulsion à l’aéroport international de Tribhuvan ici vendredi soir. Il a été expulsé à la condition de ne pas retourner au Népal avant 10 ans, a indiqué le Département népalais de l’immigration.

Le gouvernement avait délivré un document de voyage avant son expulsion car il n’avait pas de passeport valide. Sobhraj est parti sur un vol régulier de Qatar Airlines, et rejoindra Paris après une escale à Doha.

En entendant une requête en habeas corpus déposée par Sobhraj, une formation conjointe des juges Sapana Pradhan Malla et Til Prasad Shrestha avait ordonné sa libération mercredi, déclarant qu’il n’avait pas besoin d’être emprisonné pour une autre affaire, ajoutant que des dispositions devaient être prises pour renvoyer le citoyen français. dans son pays dans les 15 jours.

Sobhraj a passé 19 ans et deux mois dans la prison centrale de Katmandou. Bien qu’il devait être libéré jeudi, en raison d’un processus interne, y compris de la documentation et d’autres au service de l’immigration, sa libération n’a été possible que vendredi après-midi, selon des responsables.

Sbobhraj était recherché au Népal pour les meurtres en 1975 du Canadien Laddie DuParr et d’une Américaine nommée Annabella Tremont, avec qui il s’était lié d’amitié à Katmandou. La police népalaise a arrêté Sobhraj en septembre 2003 dans un hôtel cinq étoiles de Katmandou.

En mars 1986, il s’était évadé de la prison de Tihar à Delhi après qu’il semblait probable qu’il serait extradé vers la Thaïlande pour faire face à des accusations du meurtre de six filles, toutes en bikini, sur une plage de Pattaya. Il a ensuite été de nouveau arrêté à Goa en avril 1986. Après sa sortie de prison en 1997, on savait qu’il vivait tranquillement en France.

Sobhraj a fait valoir dans sa requête qu’il avait déjà purgé 19 ans de prison et qu’il avait 78 ans.

Les tribunaux de district de Katmandou et de Bhaktapur au Népal l’avaient reconnu coupable du meurtre de citoyens américains et canadiens en 1975.

En 2010, la Cour suprême avait entériné la peine d’emprisonnement à perpétuité qui lui avait été infligée par le tribunal de district de Katmandou. En 2014, le tribunal de district de Bhaktapur l’avait alors condamné pour le meurtre d’un ressortissant canadien.

Sobhraj a déposé à plusieurs reprises des requêtes en justice devant la Cour suprême, exigeant qu’il obtienne la clémence dont bénéficient les personnes âgées de plus de 70 ans pour être libérées de prison. Il a envoyé de telles demandes, en particulier autour du jour de la Constitution, du jour de la démocratie et du jour de la République, dans l’espoir d’une grâce présidentielle.

Pourtant, le tribunal avait rejeté toutes ses requêtes en ordonnance. Il avait également subi une opération cardiaque.

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