Le lanoir martial du conspirateur condamné à 22 ans de prison pour meurtre

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Lanoir martial, dont le profil conspirateur a imprégné son procès cette semaine Lors des Assais de Paris, a été condamné le vendredi du 20 juin à 22 ans de prison le vendredi 20 juin pour le meurtre par le meurtre d’un Français d’origine marocaine et espagnol, abattu dans la tête.

Les deux mains rejoignaient devant lui, les années 50, le visage se fermère et ses yeux fixés vers le sol, n’ont montré aucune émotion lors de l’annonce du verdict.

Les jurés n’étaient pas convaincus par les thèses du tir accidentel et de l’auto-défense. Ils correspondent à leur peine, légèrement inférieure aux 27 ans requis par l’avocat général, d’une période de sécurité de 14 ans.

« Je jure devant Dieu que je ne voulais tuer personne »

Les faits remontent à la nuit du vendredi 13 mai au samedi 14, 2022. Le lanoir martial circule au volant de sa BMW sur un boulevard parisien près du Moulin Rouge lorsqu’il témoigne, selon lui, du « lynchage » d’un homme par quatre individus.

Il prétend leur avoir demandé de s’arrêter de son véhicule, avant d’en sortir, de brandir son arme pour les « effrayer », sans succès, et de tirer « le plus véhément » du groupe, Eric Casado Lopez, alors âgé de 27 ans.

La scène ne dure pas plus de 20 secondes. Lanoir martial est ensuite retourné chez lui. Il est sur le point de charger des bagages dans sa voiture lorsque la police le fait valoir, après une brève poursuite à pied.

Convaincu qu’une guerre civile menace de s’écarter en FranceLe conspirateur se concentrait régulièrement sur lui dans un étui, afin de se protéger, une arme, un pistolet de calibre .45 volé des connaissances.

Il admet être l’auteur de The Fatal Shot, mais parle d’un accident, de sa main tendue par « stress ». «  »Je jure devant Dieu que je ne voulais tuer personne« Il a dit lors de son dernier discours.

« Sa vie est pleine de violence »

« Le coup ne pouvait pas partir seul », s’oppose à l’avocat général Marc Nouvion, en s’appuyant sur l’expertise balistique. « Il n’y a aucun doute sur le fait que nous voulions tuer ».

Pour le représentant de l’accusation, les critères d’auto-défense, pour d’autres, sont également « non remplis », notamment en raison d’une réponse jugée disproportionnée.

Martial Lanoir prétend être intervenu pour « sauver une vie », au milieu d’une altercation décrite par son avocat comme une « scène abominable », de « violence extrême ».

Une version remise en question par l’avocat général, qui souligne un « écart » avec la simple « bosse » notée par les médecins chez l’homme pris en charge. « Nous ne lui donnons même pas un doliprane ».

Marc Nouvion rappelle dans ses réquisitions la « personnalité impulsive » de l’accusé, mais ne souhaite pas « réduire cet acte à une impulsion ».

« Nous ne sommes pas confrontés à un glissement, mais à un passage à l’acte construit, dirigé par la colère. Sa vie est imprégnée de violence, elle est sa vie quotidienne », a-t-il dit, même si la justice n’a pas conservé le mobile raciste.

Il a appelé à « éliminer les cafards »

Précix sur les réseaux sociaux, le lanoir martial dénonce les attaques commises selon lui par les services secrets et affiche sa sympathie pour l’extrême essayiste Alain Soral. Quelques heures avant son tir fatal, un message vocal haineux et antisémite, appelant à « éliminer les cafards », est publié sur un groupe de télégramme qu’il anime, nommé « Anti-Smith ».

Il admet que la voix ressemble à la sienne, mais parle d’une manipulation d’intelligence artificielle. « Les gens mashing me veulent beaucoup à cause de mon combat politique », a-t-il dit, convaincu que nous essayons de faire à travers lui « le procès de complot ».

« Il a sauvé la vie d’un homme et il a été mis en prison parce qu’il aurait fait des excuses d’Hitler », déplore son avocat, François Danglehant, qui avait défendu devant lui l’ancien humoriste Dieudonné.

Article original publié sur bfmtv.com

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