Le Japon et la France conviennent d’une coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire | NHK WORLD-JAPON Actualités
Le Japon et la France sont convenus d’intensifier leur coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire, y compris le développement de réacteurs avancés de prochaine génération.
Le ministre japonais de l’Industrie Nishimura Yasutoshi et la ministre française de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher se sont rencontrés mercredi à Paris.
Les ministres ont affirmé que les deux pays travailleront pour l’utilisation maximale de l’énergie nucléaire afin d’assurer un approvisionnement énergétique stable et d’atteindre la neutralité carbone. Ils ont signé une déclaration commune sur un plan d’action en tant que nouveau cadre de coopération dans un large éventail d’activités.
Le communiqué indique que les pays renforceront leur coopération pour améliorer la sécurité des réacteurs existants et soutenir le développement des ressources humaines pour une exploitation plus sûre des réacteurs vieillissants.
Il appelle également à la coopération entre les gouvernements et entre les entreprises privées pour le démantèlement de la centrale nucléaire paralysée de Fukushima Daiichi.
En outre, les deux parties conviennent de poursuivre leur coopération dans la recherche et le développement d’unités de nouvelle génération, notamment de petits réacteurs modulaires et des réacteurs rapides refroidis au sodium.
Le Japon, en particulier, espère obtenir une coopération spécifique de la France sur le développement de réacteurs rapides, qui peuvent aider à réduire les déchets hautement radioactifs en recyclant le combustible nucléaire usé.
Nishimura a souligné après la signature de la déclaration que le Japon investirait 46 milliards de yens, soit environ 340 millions de dollars, sur trois ans pour développer des réacteurs rapides.
Il a déclaré que la France poursuivait depuis longtemps ses recherches sur les réacteurs rapides et que l’acquisition des connaissances et de l’expertise du pays contribuerait à augmenter les chances de succès du développement.
Il a ajouté que ce serait un nouveau symbole de coopération bilatérale.
Mais les critiques soulignent les difficultés à venir. Le Japon a décidé de mettre au rebut le prototype en difficulté du réacteur surgénérateur rapide Monju, et la France a également annulé son projet de recherche sur un nouveau réacteur rapide.