Le fiancé espère que « son cri de détresse » sera entendu lors de l’audience mardi
« Ce public est la reconnaissance de notre phrase avec ma femme ». Le National Algérien de 24 ans, Mustapha, dont le mariage avait été annulé à Béziers En juillet 2023 en raison de l’OQTF qui était visé, a dit à BFMTV d’attendre « beaucoup » L’audience du maire de la ville Robert Ménard ce mardi 18 février.
Le maire de Béziers, qui avait annulé le mariage, a été convoqué devant la cour judiciaire de Montpellier à 10 heures, il est interrogé pour avoir pris l’exercice de ses fonctions « des mesures destinées à vaincre l’exécution de la loi, en l’espèce en refusant de faire procéder à la célébration de ce mariage « .
« Depuis ce 7 juillet 2023, notre vie s’est effondrée. Ce qui devait être le meilleur jour de ma vie est devenu un vrai cauchemar », explique Mustapha dans une lettre adressée à BFMTV 48 heures de la convocation à Robert Ménard.
Il décrit qu’il « se sentait comme un criminel ». « Après le dépôt d’une plainte contre Ménard, la police de la frontière m’a convoqué, a gardé trois jours en détention et a fini par m’exprimer sans passer de juge, se réveiller au milieu de la nuit et me dire que la décision est venue du plus haut « Et que je devais absolument quitter le pays tout de suite », se souvient-il. « J’ai fini dans un avion sans même au revoir ».
« J’espère que les juges comprendront mon cri de détresse »
Mustapha, qui a été expulsé vers l’Algérie le 20 juillet, se défend d’être « un voyou » et prétend être venu en France « pour étudier ». « J’aime ce pays que je considère comme le mien, ce qui m’a fait grandir, m’a donné un diplôme, un pays dans lequel j’ai construit une vie de famille et rencontré la femme de ma vie », a écrit.
Il dit qu’il est « malheureux » et « à bout de souffle » depuis ce jour où « sa vie a pris un tournant dans une fraction de seconde ». Il déplore après avoir été « privé du lendemain » d’Eva avec qui il voulait « se marier pour l’amour » et leur « vie de famille ».
« La seule chose que nous voulons, c’est avoir le droit de nous aimer. Je reste un humain, j’ai un cœur et je ne peux pas supprimer Eva », explique Mustapha.
Avant d’ajouter: « J’ai confiance en France Country of Human Rights, État de droit, pays qui m’a secoué depuis ma jeunesse et j’espère que les juges comprendront mon cri de détresse aujourd’hui Hui ».
Robert Ménard risque jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros amende. Il pourrait également perdre sa place de maire par révocation ministérielle.
« C’est le monde à l’envers! C’était sous l’obligation de quitter le territoire français et c’est à moi que nous venons chercher des poux? », Avait réagi le conseiller avec BFMTV après avoir reçu votre assignation le 7 février. À l’époque Parmi les faits, il a expliqué sur notre antenne qu’il avait pris cette décision de peur d’être confronté à un « mariage blanc ».