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Le cognac de Macron, la seule chose qui s’est bien passée avec Xi

« Nous nous opposons à l’utilisation de la crise ukrainienne pour rejeter la faute, diffamer un pays tiers et inciter à une nouvelle guerre froide », a déclaré M. Xi lundi.

La référence à une « nouvelle guerre froide », le jargon du Parti communiste chinois généralement utilisé pour fustiger toute manœuvre géopolitique de Washington détestée par Pékin, pourrait toucher une corde sensible chez Macron, qui a cherché à développer l’Europe en tant que puissance militaire et économique stratégiquement autonome, indépendante de La Chine ou les États-Unis.

À la fin de la première journée de Xi à Paris, l’ambiance à l’Elyse était prudemment optimiste, plusieurs conseillers voyant des lueurs d’espoir dans les négociations, notamment sur l’Ukraine.

Xi a peut-être également réussi à creuser un fossé entre Macron, von der Leyen et Olaf Scholz. | Photo de la piscine par Sarah Meyssonnier via AFP/Getty Images

Lors de déclarations conjointes à la presse, Xi a annoncé qu’il soutenait l’appel du président français à une « trêve olympique », que Macron considérait comme une opportunité de « travailler à une résolution durable (des conflits) dans le plein respect du droit international ».

Mais alors que la Russie prend l’avantage sur le champ de bataille en Ukraine et se préparerait apparemment à une offensive au cours de l’été, parler d’une trêve pendant les Jeux olympiques semble être un vœu pieux compte tenu de la réalité sur le terrain.

Selon Marc Julienne, spécialiste de la Chine au groupe de réflexion IFRI, basé à Paris, la bonne volonté de la Chine sur ce dossier n’est « pas un réel gain » pour la France, car c’est de toute façon ce que Pékin souhaite.

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