Le championnat de France féminin sera décidé par les éliminatoires à partir de 2024

La Division 1 Fminine française, classée par l’UEFA comme la meilleure ligue féminine de haut niveau en Europe, est décidée par un système de barrages à partir de la saison 2023/24 dans le cadre d’une refonte du football féminin en France, berceau de l’actuel championnat européen champion de l’Olympique Lyonnais.

Suite au lancement du « Plan de Développement du Football Féminin » présidé par Philippe Diallo, Président par intérim de la Fédération Française de Football (FFF) et Jean-Michel Aulas, membre du Comité Exécutif de la FFF et Président des championnes en titre, l’Olympique Lyonnais , un large éventail de propositions pour améliorer le jeu en France a été présenté aux médias.

Selon le nouveau format, les quatre meilleures équipes du classement de la ligue se rencontreront en deux demi-finales qui se joueront le 12 mai 2024, le titre de champion de France devant être décidé lors d’une finale unique le week-end suivant. Les deux finalistes plus le vainqueur d’un barrage pour la troisième place entre les deux demi-finalistes perdants représenteront la France lors de l’UEFA Women’s Champions League la saison suivante.

Fondée en 1974 avec un financement de la FFF après avoir annulé leur propre interdiction de 47 ans sur le football féminin. La ligue existe dans son format actuel aller-retour depuis 1992. Au cours de la saison 2023/24, la ligue fêtera son 50e anniversaire.

Le professionnalisme a été introduit dans la ligue au cours de la saison 2009/10 qui a coïncidé avec l’émergence de l’Olympique Lyonnais comme force dominante dans le pays. Financés par le propriétaire du club, Aulas, ils ont recruté les meilleurs joueurs du monde, remportant quinze des seize derniers championnats de France, dont quatorze de suite entre 2007 et 2020, ne cédant qu’à des rivaux de longue date, le Paris Saint-Germain en 2021.

Alors que les spectateurs moyens dans les ligues anglaise (6 961) et allemande (2 461) ont grimpé en flèche cette saison, aidés par des matchs phares dans leurs plus grands stades de clubs, les foules moyennes en France restent bien en dessous de 1 000. Le plus grand match de cette saison entre les deux derniers champions, Lyon et le Paris Saint-Germain n’a attiré que 13 400 spectateurs au Groupama Stadium d’une capacité de 59 186 places, soit moins d’un tiers de la plus forte fréquentation de 47 367 en Angleterre.

Cette saison, il n’y aura pas d’équipe française en demi-finale de l’UEFA Women’s Champions League pour la première fois depuis près d’une décennie. Le mois dernier, Lyon, huit fois champion d’Europe, et deux fois finaliste, le Paris Saint-Germain, ont été éliminés en quart de finale respectivement par Chelsea et le VfL Wolfsburg.

S’exprimant avant le match retour contre Chelsea, l’entraîneure de Lyon, Sonia Bompastor, a admis que la ligue française – depuis tant d’années la référence du football féminin européen – a été supplantée par la Barclays Women’s Super League anglaise, chevauchant la crête de la vague créée par l’organisation de l’Euro féminin de l’UEFA l’été dernier.

« Depuis la Coupe du monde 2019 en France, je pense qu’on n’a pas su prendre le bon virage. L’Angleterre a su surfer sur son Euro. Mais il y a eu une prise de conscience en France, ça bouge. Il y a tout le potentiel dans La France de pouvoir avancer dans le bon sens pour rattraper ce retard. L’Angleterre s’est inspirée de ce qui s’est fait en France.

La semaine dernière, la France a échoué dans sa candidature pour accueillir l’Euro féminin de l’UEFA en 2025, qui a été attribué au pays voisin, la Suisse. Les Françaises, hôtes de la Coupe du monde féminine 2019 et du tournoi olympique de football de l’année prochaine, n’ont reçu qu’une voix sur treize du Comité exécutif de l’UEFA et ont été éliminées au premier tour de scrutin.

Également incluse dans l’annonce d’aujourd’hui, la FFF a promis d’augmenter le financement du football féminin de 20 à 25 % et lance un appel d’offres pour diffuser la ligue, le Trophée des championnes et l’équipe de France sur une période de quatre ans à partir de 2023. -2027. Dans le cadre de tout nouvel accord, dix matches de championnat seront diffusés gratuitement sans cryptage.

De plus, des centres de formation seront créés au sein des clubs pour aider au développement des joueuses. Aulas a souligné que « le cahier des charges est extrêmement strict, il correspond aux normes minimales des structures masculines. Quand tu auras la licence qui te permet d’être agréé en tant que centre de formation, l’équipe réserve pourra évoluer en troisième division. lancé un appel à candidatures et il y en a déjà six »

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