L’ancien patron de France Télécom, Lombard, condamné mais avec réduction de peine en appel – Digital TV Europe
Didier Lombard, l’ancien PDG d’Orange/France Télécom, a été condamné en appel à un an de prison avec sursis pour son rôle dans le scandale des ressources humaines qui a englouti l’entreprise dans les années 2000.
La cour d’appel de Paris a réduit la peine de Lombards d’un an de prison avec huit mois avec sursis, peine à laquelle il a été condamné en décembre 2019.
Lomdard a également été condamné à une amende de 15 000, le même montant que lors du jugement précédent.
Le député lombard au moment du scandale, Louis-Pierre Wens, a également été condamné à un an avec sursis et 15 000 d’amende.
Lombard et Wens ont été reconnus coupables d’avoir joué un rôle prépondérant dans la création d’une culture toxique chez France Télécom dans le cadre de la mise en œuvre d’un programme de restructuration qui a suivi la privatisation de l’entreprise en 2004.
La restructuration a vu le départ de 22 000 employés et le transfert d’environ 10 000 vers d’autres fonctions.
Elle s’est accompagnée d’une vague de suicides d’employés sur fond d’allégations d’une campagne institutionnelle d’intimidation et de harcèlement destinée, en partie, à chasser les employés de l’entreprise.
Lomdard et Wens avaient continué de nier devant le tribunal la responsabilité de la vague de suicides et de tentatives de suicide parmi les employés, leurs avocats demandant l’acquittement.
L’ancien DRH Olivier Barberot, qui avait été condamné à un an de prison dont huit mois avec sursis et 15 000 d’amende, n’a pas fait appel de la peine initiale.
Orange elle-même a également écopé d’une amende de 75 000, la première entreprise de sa taille à écoper d’une peine de ce type.