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L’Allemagne est l’homme malade de l’Europe, mais d’autres toussent

L’Allemagne, l’homme malade de l’Europe, est sur le point de terminer un trimestre qu’elle préférerait oublier. Les trois premiers mois de 2024 ont probablement marqué le deuxième trimestre consécutif de contraction économique, et pour l’ensemble de l’année, la croissance devrait être faible, voire nulle. Sa puissance industrielle est devenue un handicap, avec une demande toujours modérée, et un monde en voie de démondialisation l’a privé de leviers tels que les exportations chinoises, le gaz russe bon marché et une garantie de sécurité américaine fiable.

La nouvelle inquiétude concerne les bruits de toux venant d’ailleurs dans la zone euro. Des économies comme les Pays-Bas et l’Irlande, tributaires du commerce, ont été d’importants moteurs de la croissance européenne ces dernières années (peut-être de manière trompeuse dans le cas de l’Irlande), mais elles sont désormais au point mort. La France, dont l’économie tirée par la demande zigzague quand l’Allemagne zague, connaît une croissance maigre malgré un déficit budgétaire croissant en raison de la hausse des taux d’intérêt. L’optimisme quant à la possibilité d’éviter une récession est tempéré par l’anémie des investissements et de la croissance de la productivité.

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