La pollution de l’air a tué prématurément 238 000 Européens en 2020 selon l’organisme de surveillance de l’UE
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La pollution de l’air par les particules fines a entraîné 238 000 décès prématurés dans l’Union européenne en 2020, a déclaré jeudi l’organisme de surveillance de l’environnement du bloc, une légère augmentation par rapport à l’année précédente. Dans le même temps, le taux global pour les pays de l’UE en 2020 était inférieur de 45% à celui de 2005, a indiqué l’agence, notant que « si ce taux de déclin se maintient, l’UE atteindra [its] objectif du plan d’action zéro pollution avant 2030. »
Dans l’ensemble du bloc des 27 nations cette année-là, « l’exposition à des concentrations de particules fines supérieures au niveau recommandé par l’Organisation mondiale de la santé pour 2021 a entraîné 238 000 décès prématurés », a déclaré l’Agence européenne pour l’environnement dans un nouveau rapport.
C’est un peu plus que ceux enregistrés en 2019 dans l’UE, malgré une baisse des émissions due aux restrictions de Covid.
Les particules fines, ou PM2,5, sont un terme désignant les particules fines qui sont généralement le sous-produit des gaz d’échappement des voitures ou des centrales électriques au charbon.
Leur petite taille leur permet de pénétrer profondément dans les voies respiratoires, aggravant le risque de bronchite, d’asthme et de maladie pulmonaire.
Toujours en 2020, l’exposition au dioxyde d’azote (NO2) au-dessus du seuil recommandé par l’OMS a entraîné 49 000 décès prématurés dans l’UE, a indiqué l’AEE.
Une exposition aiguë à l’ozone (O3) a provoqué la mort prématurée de 24 000 personnes.
« En comparant 2020 à 2019, le nombre de décès prématurés attribuables à la pollution de l’air a augmenté pour les PM2,5 mais a diminué pour le NO2 et l’O3 », a déclaré l’agence.
« Pour les PM 2,5, les baisses de concentration ont été contrebalancées par une augmentation des décès dus à la pandémie. »
La pandémie de Covid-19 a entraîné la mort de certaines personnes vivant déjà avec des maladies liées à la pollution de l’air.
L’UE veut réduire les décès prématurés liés à la pollution par les particules fines de 55 % en 2030 par rapport aux niveaux de 2005.
Dans l’ensemble, le taux pour les pays de l’UE en 2020 était de 45% inférieur à celui de 2005, a indiqué l’agence.
« Si ce taux de déclin se maintient, l’UE atteindra l’objectif susmentionné du plan d’action zéro pollution avant 2030. »
Selon l’OMS, la pollution de l’air cause sept millions de décès prématurés par an dans le monde, ce qui la met à égalité avec le tabagisme ou une mauvaise alimentation.
(AFP)