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La police française enquête sur la rémunération du chef des JO de Paris, le comité exprime sa surprise

La justice française a ouvert une enquête judiciaire sur la rémunération de Tony Estanguet, président du comité d’organisation des JO de Paris, a indiqué mardi à l’AFP une source proche du dossier.

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L’enquête des magistrats spécialisés dans les délits financiers a débuté « la semaine dernière » et portera sur la manière dont Estanguet perçoit sa rémunération en tant que directeur général du comité d’organisation, a indiqué la source sous couvert d’anonymat.

Le comité d’organisation des JO de Paris s’est dit surpris que le salaire de son président fasse l’objet d’une enquête de la part du Parquet national financier. Le parquet financier s’est refusé à tout commentaire.


Estanguet est payé 270 000 euros par an avant impôts, avec d’éventuelles primes s’élevant à 20 pour cent supplémentaires, selon les derniers chiffres publics concernant son salaire.

Selon un article publié en octobre dernier par le journal d’investigation Le Canard Enchan, Estanguet utilise sa propre entreprise pour facturer mensuellement le comité d’organisation, au lieu de percevoir un salaire.

L’arrangement vise à éviter un plafond salarial imposé aux organismes de bienfaisance ayant le même statut que le comité organisateur.

L’annonce de l’enquête par les magistrats est embarrassante, au moment où Estanguet cherche à attirer l’attention sur la préparation des Jeux du 26 juillet au 11 août.

Le canoéiste triple médaillé d’or olympique, âgé de 45 ans, avait jusqu’à présent été épargné par les problèmes juridiques qui ont embrouillé d’autres membres du comité d’organisation parisien.

Les Jeux olympiques ont été ternis à plusieurs reprises par la corruption dans le passé, soit à cause de la manière dont les Jeux ont été attribués, soit à cause des contrats lucratifs de construction et de services qui font partie de l’événement.

En octobre, les organisateurs ont déclaré que le parquet financier français s’était de nouveau rendu à leur siège pour enquêter sur des soupçons de favoritisme, de conflits d’intérêts et de détournement de fonds dans l’attribution de contrats.

Le siège a été perquisitionné pour la première fois en juin.

Les enquêteurs financiers se sont concentrés sur une vingtaine de contrats commerciaux parmi les centaines que les organisateurs olympiques ont signés alors qu’ils couraient pour préparer la capitale française à accueillir 10 500 athlètes et des millions de spectateurs.

(FRANCE 24 avec AFP, AP)

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