La France s’apprête à restreindre la livraison dans les magasins obscurs – Food On Demand
Dans ce qui pourrait être un signe de choses à venir dans d’autres parties du monde, la France prendrait des mesures pour restreindre l’emplacement des magasins dits sombres dans les villes. Également appelés micro-centres de distribution, ces emplacements permettent aux prestataires de livraison d’exécuter les commandes et sont particulièrement répandus chez les fournisseurs d’épicerie instantanée comme Gorillas, Getir et Cajoo.
Selon un article de la BBC, l’action survient alors que les quartiers et les responsables de la ville se sont plaints du bruit, de la circulation et des vitrines vierges qui surgissent dans la plupart des grandes villes européennes. Alors que les préoccupations concernant la circulation et le bruit sont des éléments communs à toute réunion d’urbanisme, quel que soit le pays, l’essor de la livraison rapide d’épicerie en Europe a également suscité des inquiétudes concernant les devantures de magasins qui ne sont pas ouvertes au public pour les achats sur place.
« Nous ne pouvons plus dormir », a déclaré une habitante, Samira, qui a été interviewée par la BBC et vit dans le 17e arrondissement de Paris. Il y a un bruit constant de scooter et les chauffeurs traînent dehors jusqu’à une heure du matin, fumant de l’herbe et urinant dans la rue.
Parce qu’il n’y a aucune possibilité d’acheter des marchandises à l’intérieur de ces endroits, le gouvernement national français cherche à reclasser les magasins sombres en entrepôts plutôt qu’en magasins pour dicter davantage où ces endroits sont appropriés. Cette décision pourrait entraîner la fermeture de sites existants à travers le pays.
L’histoire ajoute qu’il y a environ 80 magasins sombres à Paris, une ville internationalement connue pour ses rues piétonnes et piétonnes. Ces dernières années, la capitale française a pris l’espace public aux voitures au profit de plus d’itinéraires piétons et cyclables.
L’article cite un responsable gouvernemental disant qu’une fois le décret finalisé, il n’y aura plus d’ambiguïté et les maires locaux auront alors le pouvoir d’agir s’ils le souhaitent.