La France sanctionne 28 colons israéliens « extrémistes »
La France a annoncé mardi qu’elle imposait des sanctions contre 28 « colons israéliens extrémistes » qu’elle accuse d’avoir commis des violations des droits de l’homme contre des civils palestiniens en Cisjordanie occupée.
Les 28 individus sont désormais interdits d’entrée sur le territoire français, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
Il a déclaré qu’il condamnait fermement les violences « inacceptables » perpétrées par les colons contre la population palestinienne, qui se sont multipliées ces derniers mois.
« Il est de la responsabilité des autorités israéliennes d’y mettre un terme et de poursuivre ceux qui les commettent », ajoute le texte.
La France chercherait également à obtenir des sanctions au niveau européen, indique-t-il.
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L’annonce française intervient après que le Royaume-Uni a annoncé lundi qu’il sanctionnait quatre « colons israéliens extrémistes » accusés d’avoir commis des violations des droits humains contre des Palestiniens en Cisjordanie.
Les États-Unis avaient déjà annoncé le 1er février des mesures punitives contre l’un d’entre eux, ainsi que trois autres, pour ce qu’ils qualifiaient de violences « intolérables ».
Environ 490 000 colons vivent parmi environ trois millions de Palestiniens en Cisjordanie, dans des colonies considérées comme illégales au regard du droit international.
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« La colonisation est illégale au regard du droit international et doit cesser », a ajouté le ministère français des Affaires étrangères, la jugeant « incompatible avec la création d’un Etat palestinien viable ».
Depuis le 7 octobre, les troupes israéliennes et les colons ont tué au moins 390 Palestiniens en Cisjordanie, selon le ministère palestinien de la Santé à Ramallah.
La dernière guerre à Gaza a commencé après que le groupe militant palestinien Hamas a lancé le 7 octobre une attaque sans précédent qui a entraîné la mort d’environ 1.160 personnes en Israël, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens.
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Les militants ont également pris en otage environ 250 personnes, dont environ 130 se trouvent toujours à Gaza, selon les chiffres israéliens. Israël affirme que 29 des captifs restants sont présumés morts.
Les bombardements incessants et l’offensive terrestre d’Israël à Gaza ont tué au moins 28 473 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien dirigé par le Hamas.
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