La France retire la nationalité de deux personnes reconnues coupables d’infractions terroristes

Un Franco-marocain et une Franco-turque ont été déchus de leur nationalité, selon des avis publiés au registre gouvernemental le 17 février 2023.

Karim Kinali, 32 ans, né au Maroc, a été condamné en 2019 à sept ans de prison pour avoir planifié l’assassinat du préfet du Loiret et l’attentat contre une centrale nucléaire près d’Orléans.

Unzle Nr Sert, 25 ans, né à Lyon de parents turcs, a été reconnu coupable en 2017 d’avoir planifié un attentat contre une salle de concert parisienne en mars 2016, dirigé par un membre du groupe armé État islamique en Syrie, un an après l’attentat. Attentats de 2015 à la salle de concert du Bataclan.

Elle a purgé cinq ans de prison et a depuis été libérée.

Le dénuement de nationalité est rare en France. Selon le ministère de l’Intérieur, 19 personnes se sont vu retirer leur nationalité pour terrorisme depuis 2019.

Selon le Code civil français, le gouvernement peut déchoir quelqu’un de sa nationalité s’il a été démontré qu’il constituait une menace fondamentale pour la France ou s’il a été reconnu coupable d’un crime terroriste.

Mais il ne s’applique qu’à ceux qui ont été naturalisés français depuis moins de 15 ans et qui sont citoyens d’un autre pays, pour éviter de rendre quelqu’un apatride.

Sert, né en France de parents étrangers, a acquis la nationalité française à l’adolescence.

Ses avocats ont déclaré qu’ils feraient appel de la décision devant le Conseil d’État, affirmant qu’elle avait déjà payé sa peine avec sa peine de prison, qu’elle était intensément suivie par des groupes de déradicalisation et qu’elle ne représentait plus une menace pour la France.

(avec AFP)

www.actusduweb.com
Suivez Actusduweb sur Google News


Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite