La France rend hommage au héros Missak Manouchian – Le miroir-spectateur arménien

PARIS Le jour de la commémoration du Général Charles de Gaulles Appel du 18 juin [Appeal of June 18] Discours de 1940, début de la Résistance française aux nazis, le président français Emmanuel Macron annonce que les cendres du grand résistant franco-arménien de la Seconde Guerre mondiale, Missak Manouchian et de son épouse Mlina, seront emportées dans les murs de la prestigieuse institution du Panthon le 21 février 2024, jour anniversaire de l’exécution des Manouchiens par les soldats allemands en 1944.

Missak Manouchian au Jardin du Luxembourg à Paris

Depuis 1791, les hommes et les femmes les plus illustres de la République française reposent au Panthon, lieu sacré où Voltaire, écrivain-philosophe, fut le premier d’entre eux. Le fronton du bâtiment porte l’inscription Aux grands hommes, la patrie reconnaissante [To great men, a grateful nation].

Le Panthéon à Paris

Missak Manouchian est né le 1er septembre 1906 dans l’Empire ottoman. Autodidacte, il travaille comme manœuvre, puis devient menuisier. Il s’enfuit en France en 1925.

En juillet 1935, il devient membre exécutif de l’Internationale communiste, prenant la direction du journal Zangoupublié par la section française du Hayastani Ognutean Komite [Committee to Aid Armenia]puis de l’Union populaire franco-armnienne [Franco-Armenian Peoples Union]un intermédiaire pour la Main-duvre immigré [Immigrant Labor] organisation parmi les travailleurs arméniens.
La carrière des Manouchiens en France est atypique. Il est membre du Comité espagnol d’aide républicaine et délégué du Parti communiste français jusqu’en 1939. Le Parti communiste est interdit le 26 septembre de la même année.

En 1942, il rejoint la résistance contre les envahisseurs allemands en France. En août 1943, il est nommé commissaire militaire de la région parisienne. Il commandait trois détachements comprenant un total d’une cinquantaine de militants, qui ciblaient des officiers allemands de haut rang.

Manouchian a été arrêté par des hommes du service de renseignement français le 16 novembre 1943. Sa femme, Mlin, a été cachée par la famille de Charles Aznavour, mais a échappé à l’arrestation.
Torturé avec 22 de ses camarades, il est remis à la police secrète allemande (Wehrmacht Gestapo) et exécuté le 21 février 1944, après un procès sommaire le 19 février.

L’exécution par les nazis

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