La France refuse de commenter le crash en Irak d’un hélicoptère transportant des terroristes du PKK

PARIS

Le ministère français des Affaires étrangères a refusé vendredi de commenter le crash d’un hélicoptère dans le nord de l’Irak qui transportait des terroristes du PKK.

L’hélicoptère, un Eurocopter AS350, s’est écrasé mercredi dans la région irakienne de Duhok, et un jour plus tard, le gouvernement régional kurde (KRG) d’Irak a déclaré que certaines des personnes à bord étaient des membres de l’organisation terroriste PKK.

L’hélicoptère Eurocopter AS350, également connu sous le nom de « Squirrel », était un moteur léger développé et produit par des sociétés françaises.

En réponse à une question d’Anadolu sur l’incident, le ministère français des Affaires étrangères a déclaré: « Nous n’avons aucun commentaire ».

Le KRG a déclaré plus tôt qu’il avait contacté le gouvernement irakien, les forces de la coalition internationale dirigée par les États-Unis et Türkiye au sujet de l’accident de Duhok.

Il a déclaré que l’hélicoptère n’appartenait pas au groupe terroriste PKK, mais qu’un certain nombre de ses membres se trouvaient à bord de l’avion.

Les premières découvertes ont indiqué qu’il s’agissait d’un hélicoptère Eurocopter AS350 et que certaines des victimes de l’accident étaient des terroristes du PKK.

Une enquête détaillée est en cours pour déterminer à qui appartenait l’hélicoptère.

Au cours de sa campagne terroriste de plus de 35 ans contre la Turquie, le PKK – répertorié comme organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’UE – a été responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.

* Écrit par Nur Asena Erturk à Ankara

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