La France préoccupée par les attentats au Kosovo
La France a fermement condamné les attaques contre les forces de l’ordre de l’UE dans le nord du Kosovo au cours du week-end et s’est dite préoccupée par la montée des tensions dans le pays, a déclaré lundi une porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
La mission EULEX, les forces de l’ordre de l’UE déployées dans la région nord du Kosovo, a déclaré qu’elle avait été attaquée à la grenade mais qu’aucun blessé n’a été signalé. Dans un communiqué de la porte-parole du ministère des Affaires étrangères publié lundi, la France a déclaré qu’elle condamnait fermement l’attaque inacceptable contre la mission de l’UE ainsi que tous les actes de violence sur le terrain.
Les tensions ont augmenté dans le nord du Kosovo après des attaques contre la police locale, des barrages routiers, des coups de feu et des explosions. Les élections locales ont été reportées et le président serbe a déclaré qu’il demanderait à l’OTAN l’autorisation d’envoyer 1 000 soldats et policiers serbes.
La porte-parole du ministère français des Affaires étrangères appelle vivement les parties à faire preuve de la plus grande retenue et responsabilité afin de réduire les tensions. Les mots utilisés sont plus ou moins les mêmes que ceux utilisés par les États-Unis la veille, cités par le partenaire d’EURACTIV, exit.al.
La France appelle à avancer vers un accord global entre la Serbie et le Kosovo, qui doit passer par la médiation européenne en cours. La diplomatie française a invité les deux parties à renouer le dialogue, après avoir déploré, le 21 novembre, l’absence d’accord entre la Serbie et le Kosovo.
A la même occasion, la France a appelé à éviter toute escalade des tensions et exhorté les deux parties, notamment le Kosovo, à accepter la proposition de compromis formulée par l’Union européenne, qui ne s’est pas concrétisée par la suite.
(Davide Basso | EURACTIV.fr)