La France met fin aux subventions aux BEV à faible revenu après un flot de demandes
Le gouvernement français risque de susciter la colère des lobbyistes du changement climatique et des constructeurs automobiles en supprimant après moins de deux mois ses subventions à la location de véhicules électriques à batterie pour les personnes à faible revenu.
Il a agi après avoir été inondé de dizaines de milliers de demandes pour ce programme, qui offrait des loyers aussi bas que 100 (108 dollars) par mois pour les personnes gagnant moins de 15 400 (16 600 dollars) par an. Le programme visait spécifiquement à résoudre le problème selon lequel les personnes à faible revenu ne peuvent pas se permettre de passer de leurs vieux véhicules à moteur à combustion interne à des BEV plus coûteux.
Cependant, son adoption très réussie a contraint le gouvernement à suspendre le programme pour le reste de l’année, probablement parce que les 1,5 milliard de dollars (1,6 milliard de dollars) destinés à financer les 20 000 baux BEV qu’il avait attribués au projet ont déjà été engloutis. Le gouvernement promet de relancer le programme l’année prochaine, dans le but de couvrir 50 000 locations de voitures supplémentaires.
Pour la plupart des consommateurs au salaire moyen, le gouvernement offre actuellement aux acheteurs de voitures une incitation en espèces comprise entre 5 000 (5 390 $) et 7 000 (7 546 $) pour le coût d’un BEV, soit un coût total de 1 milliard (1,07 milliard de dollars) par an.
Les véhicules éligibles aux deux programmes doivent respecter les limites de quantité de carbone produite lors de leur fabrication et de leur transport, ce qui exempte effectivement les BEV bon marché fabriqués en Chine des programmes.