La France interdit aux entreprises israéliennes de participer à une importante exposition d’armes suite à l’attaque de Rafah
Suite à l’annonce de la France, l’ancien ministre israélien de la Défense et membre du cabinet de guerre Benny Gantz a demandé au Premier ministre français Gabriel Attal de reconsidérer cette décision.
« Je lui ai souligné que la décision récompense en fin de compte le terrorisme et j’ai demandé à la France de reconsidérer cette décision », a déclaré Gantz.
Plus tôt cette semaine, les dirigeants européens, dont Macron, ont condamné une attaque aérienne israélienne contre des tentes de réfugiés à Rafah, qui a tué au moins 46 Palestiniens, dont de nombreux enfants.
Au total, au moins 35 000 Palestiniens ont été tués au cours des huit mois écoulés depuis le 7 octobre, lorsqu’Israël a lancé une attaque de représailles contre la bande de Gaza après que des militants du Hamas ont tué environ 1 200 personnes en Israël lors d’une violente attaque.
La décision de Paris d’interdire les entreprises israéliennes d’Eurosatory, rapportée pour la première fois par l’Agence France-Presse, est l’une des mesures les plus concrètes prises par la France pour montrer sa désapprobation à l’égard de la guerre incessante du Premier ministre Benjamin Netanyahu contre l’enclave côtière.
Le salon de l’armement aura lieu du 17 au 21 juin à Villepinte, en région parisienne.