La France fait appel à Nexter pour développer un drone antichar Kamikaze
L’Agence française d’innovation de défense (AID) a confié à un consortium dirigé par Nexter le développement d’une munition anti-blindage anti-blindage.
Une première démonstration de l’arme téléopérée de moyenne portée aura lieu fin 2024 dans le cadre du projet Larinae (Mouette).
Le système EOS Technologies comprend la technologie de charge génératrice de cœur de Nexters et le système de navigation refusé par GPS de TRAAK, garantissant un fonctionnement dans l’espace aérien contesté.
Fonctionnalités attendues
La munition aura une portée d’au moins 80 kilomètres (50 miles) et une autonomie de trois heures.
Sa technologie de charge génératrice de cœur sera capable de vaincre les défenses actives d’un char et de percer son blindage.
La boule optronique de la plate-forme assurera sa capacité d’intelligence, lui permettant de détecter un véhicule à 15 kilomètres (9,3 miles) le jour et à 3 kilomètres (1,9 miles) la nuit.
La télémétrie avancée assurera une excellente communication avec l’opérateur, et la boule optronique permettra une observation constante du terrain.
Le système de décollage et d’atterrissage vertical sera réutilisable en cas de manquement d’une cible avec un armement et un désarmement faciles et sûrs de l’ogive.
Démonstration en 18 mois
Faisant écho au discours des présidents français et aux discours du ministre français des Armées et du chef d’état-major des armées, l’AID souhaite que la France non seulement rattrape son retard en matière de munitions téléportées, mais qu’elle ait une guerre d’avance, Suivant déclaré.
A cet effet, la solution souveraine de munition téléopérée, entièrement fabriquée en France par le consortium EOS Nexter TRAAK, prendra la forme d’un démonstrateur dans un délai inédit de 18 mois, afin de tester de nouveaux modes opératoires.