La France expulse un imam tunisien accusé de discours de haine
Les autorités françaises ont expulsé jeudi un imam tunisien accusé de prêcher la haine contre les femmes et les juifs, a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
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Mahjoub Mahjoubi, imam de Bagnols-sur-Cèze, petite ville du sud de la France, a été renvoyé en Tunisie « moins de 12 heures après son arrestation », a déclaré Darmanin dans un message sur X.
Il a ajouté que cela démontre à quel point la loi sur l’immigration récemment votée « rend la France plus forte ».
La loi durcissant les conditions de migration a été considérée comme faisant partie de la réponse du gouvernement à la montée de l’extrême droite. Les partis de gauche s’y sont fortement opposés.
« La fermeté est la règle », a déclaré Darmanin, qui a fustigé ce qu’il a qualifié d' »imam radical qui a tenu des propos inacceptables ».
LImam radical Mahjoub Mahjoubi vient dtre expuls du territoire national, moins de 12h aprs son interpellation.
Cest la dmonstration que la loi Immigration, sans laquelle une telle expulsion aussi rapide naurait pas t possible, rend la France plus forte. Nous ne– Gérald DARMANIN (@GDarmanin) 22 février 2024
Image « violente » de l’Islam
L’ordre officiel d’expulsion de Mahjoubi, consulté par l’AFP, indique que lors de sermons de février, il avait donné une image « rétrograde, intolérante et violente » de l’Islam qui encouragerait des comportements contraires aux valeurs françaises, des discriminations à l’égard des femmes et des « tensions avec la communauté juive ». et « radicalisation djihadiste ».
L’imam a également qualifié le peuple juif d' »ennemi », selon l’ordre, qui indique que Mahjoubi appelle à « la destruction de la société occidentale ».
L’avocat de l’imam, Samir Hamroun, a déclaré qu’il ferait appel de cette expulsion.
L’année dernière, la France a expulsé un imam marocain et un Algérien qui était responsable d’une mosquée fermée en 2018.
Le président Emmanuel Macron a déclaré en 2020 vouloir mettre fin au séjour en France d’environ 300 imams envoyés par d’autres pays. Aucun n’a été accepté de l’étranger depuis janvier de cette année.
(avec fils de presse)