La France en a assez des gadgets de Macron
Le président Emmanuel Macron et son Premier ministre fraîchement installé, Gabriel Attal, ont nommé cette semaine un nouveau cabinet français. Il ne s’agit que d’un remaniement et il est peu probable qu’il conduise à un redressement ensoleillé pour la présidence assiégée de Macron. Les deux ministres de centre-droit, dont la nomination témoigne de la dérive continue vers la droite du projet macroniste à la recherche de cette insaisissable majorité parlementaire de travail, revêtent une importance particulière. Dans le même temps, et malgré tous les dénégations, la politique s’oriente également vers la droite, vers l’agenda fixé par Marine Le Pen et Jordan Bardellas. Rassemblement National sur l’immigration, la criminalité et la police. Mais les effets souhaités du nouveau cabinet se révèlent déjà vains (comme je l’ai écrit plus tôt cette semaine).
Le nouveau gouvernement a été surnommé Sarkozy IV (du nom du président de centre-droit Nicolas Sarkozy, qui a quitté ses fonctions en 2012) pour avoir inclus deux de ses anciens ministres : Rachida Dati, qui supervisera la culture, et Catherine Vautrin, chargée de diriger le gouvernement. méga-ministère de la santé et du travail (ce qui a déjà contrarié les syndicats). Leur inclusion visait à s’attirer les faveurs du centre-droit. Les Rpublicains dans l’espoir de recueillir une partie de leurs 62 voix à l’Assemblée nationale pour permettre à Macron de poursuivre son programme. Cependant, à peine le nom de Datis avait-il été annoncé que le leader du Les Rpublicains l’a exclue du parti, garantissant ainsi que le premier test du cabinet Attal pour attirer les votes de centre-droit est un échec. Données