La France clarifie sa position sur le dossier présidentiel libanais : Faire pression pour des élections rapides

Il a également déclaré qu’il n’y a pas de contradiction entre cette position officielle française et ce que fait la présidence française à travers le mouvement du conseiller présidentiel pour les affaires du Moyen-Orient, Patrick Durel, qui est chargé du dossier diplomatique présidentiel.

En outre, il a souligné que cela n’est pas en contradiction avec la position américaine annoncée mercredi par le ministère américain des Affaires étrangères selon laquelle le peuple libanais devrait choisir son président, et ce n’est pas à la communauté internationale de le choisir, une position qui est en conforme à la française.

Le responsable a poursuivi en déclarant que la proposition française qui circule, affirmant que Paris a choisi Sleiman Frangieh pour la présidence libanaise et Nawaf Salam pour le poste de Premier ministre, n’est pas vraie.

Il a ensuite ajouté que la France considère la situation actuelle au Liban comme critique et qu’il est extrêmement important et nécessaire d’accélérer l’élection d’un président car la situation ne peut pas attendre.

En outre, le responsable a précisé que la candidature de Frangieh avec un Premier ministre qui entreprendra des réformes est la seule option viable à la table en ce moment, et Paris y travaille. Dans le même temps, Durel a rencontré tous les candidats à la présidence et les chefs de partis chrétiens, mais il n’y a eu aucun accord sur un autre candidat.

La France n’a pas reculé sur sa position, selon le responsable. Il y a une proposition sur la table, mais la France dit aussi que les opposants à la proposition devraient désigner eux-mêmes quelqu’un, et jusqu’à présent, ils n’ont pas pu le faire.

C’est pourtant la raison pour laquelle la France estime que cette proposition peut accélérer le processus et ouvrir le jeu électoral sans fixer de lignes rouges sur les personnalités proposées.

Sur une autre note, le responsable a affirmé que Durel, contrairement à ce qui a été rapporté dans les médias, n’a pas tenté de persuader l’Arabie saoudite d’accepter Sleiman Frangieh, ce qui n’est pas valable. Cependant, ce qu’il a fait, c’est demander à l’Arabie saoudite de ne pas mettre une ligne rouge sur une proposition spécifique pour l’élection d’un président.

En réponse à la question de savoir si la proposition de choisir Sleiman Frangieh et Nawaf Salam était une invention française, le responsable a répondu : « Pas du tout. Au contraire, la proposition est toujours sur la table, mais c’est aux Libanais de choisir. »

« La France voit que les choses sont au point mort sur ce front depuis des mois, et il y a eu des discussions sur plusieurs propositions. Certains ont parlé de Sleiman Frangieh, d’autres du commandant de l’armée Joseph Aoun, d’autres du Jihad Azour », a-t-il souligné.

« Ils doivent se mettre d’accord sur un candidat, et il doit y avoir un quorum pour qu’une session électorale ait lieu et élise un candidat », a-t-il insisté.

Le responsable français a également souligné que « la communauté internationale ne doit choisir ou opposer aucun candidat, et c’est la position française telle qu’expliquée par la présidence à tous ceux qui ont rencontré Durel, qui est conforme à ce qu’a annoncé le ministère français des Affaires étrangères ».

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