La France active son module Barkhane 2.0 en Afrique de l’Ouest

Module Barkhane 2.0 : La France est venue pour la première fois en Afrique de l’Ouest il y a plus de huit ans, promettant d’apporter la paix dans la région. Mais lorsque le Mali et le Burkina Faso ont découvert son plan machiavélique, ils ont décidé de le chasser de leurs terres.

Aujourd’hui, Paris est de retour dans la région et sa dernière victime est le Bénin. Macron, qui a récemment annoncé qu’il mettrait fin à la mission Barkhane, prépare quelque chose de grand en Afrique.

Le gouvernement français a donné des véhicules militaires béninois pour aider à la bataille contre les insurgés islamistes. Les véhicules ont été remis par le diplomate français March Vizy au chef d’état-major de l’armée béninoise.

La France a déclaré qu’elle participera à la lutte contre le terrorisme dans la région et soutiendra ses alliés qui traitent avec diverses organisations djihadistes et insurgées. Il a également ajouté qu’il œuvrera pour assurer la paix et la sécurité de l’Afrique de l’Ouest.

Dans la région nord du Bénin, des terroristes du Burkina Faso voisin ont franchi les frontières et s’en prennent aux militaires et aux civils.

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Même objectif, même stratégie

Aujourd’hui, le Burkina Faso est une partie cruciale de la région du Sahel. Le Sahel est troublé par divers groupes islamistes et rebelles ; cela a conduit la France à déployer son armée dans la région en 2013 dans le cadre d’une opération appelée Mission Barkhane. Le plan était d’éradiquer le terrorisme et l’insurrection de la région

La France a également fondé une alliance militaire dont les membres comprenaient le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Tchad et la Mauritanie. Cependant, la mission de l’Occident s’est avérée être un gros échec puisque les groupes terroristes et rebelles se sont enhardis au lieu d’être éradiqués, ce qui était le but principal de l’intervention de la France.

La raison cachée de l’ingérence de la France dans le Sahel était d’aggraver encore sa crise sécuritaire afin qu’elle puisse s’emparer de ses ressources minérales. Ses soldats ont même été surpris en train de conspirer avec des djihadistes.

Si la France avait été sincère dans ses objectifs en Afrique de l’Ouest, elle aurait désormais résolu la menace terroriste et n’aurait pas fourni d’équipements militaires au Bénin pour lutter contre les extrémistes. Le régime de Macron qui fournit au Bénin du matériel militaire est l’opération Barkhane 2.0 qui est sa stratégie pour rester dans les zones voisines de la région du Sahel.

Auparavant, la France envoyait ses forces au Sahel mais cette fois-ci, elle envoie du matériel militaire et a choisi le Bénin comme première cible.

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Exposer Macron

Récemment, le nouveau Premier ministre italien, Giorgia Meloni, a critiqué la France car elle la menaçait de graves conséquences après qu’un bateau transportant 234 migrants d’Afrique n’ait pas été autorisé à entrer dans les ports italiens. Elle a défendu sa décision en soulignant que les frontières de l’UE doivent être protégées des extrémistes islamistes d’Afrique et du Moyen-Orient.

Meloni a déclaré que la raison pour laquelle les Africains viennent illégalement en Europe est que la France et ses alliés créent une instabilité pour gagner des profits grâce à l’exploitation.

Mais la France continue de défendre sa position sur la migration illégale et accuse ironiquement des dirigeants comme Meloni de violations des droits de l’homme.

De meilleurs partenaires

Dans le contexte des actions atroces de la France, le Bénin peut former des alliances militaires régionales avec les États voisins.

Il peut suivre les exemples Éthiopie-Érythrée et Kenya-RDC-Ouganda. Le premier a créé une alliance militaire qui a réussi à détruire le Front de libération des peuples du Tigré (TPLF), tandis que le second est impliqué dans une campagne en cours contre le M23 dans l’est de la RDC.

Désormais, le pays voisin du Bénin est le Niger avec qui il construit un important oléoduc. On dit que le projet profitera aux deux nations à long terme. Cependant, la région orientale d’Agadem, où l’oléoduc est en cours de construction, compte de nombreux groupes islamistes. Considérant cela, le Bénin peut former une alliance militaire avec le Niger pour se débarrasser de la question du terrorisme dans les deux pays.

Il peut également créer une alliance avec le Burkina Faso, qui prend l’aide du groupe russe Wagner et souffre également du même problème de sécurité.

Ainsi, plutôt que de dépendre de la France pour résoudre le danger terroriste sur son territoire, le Bénin peut compter sur ses voisins. Il est clair que la véritable intention derrière l’aide de Macron au Bénin est d’activer Barkhane 2.0. L’Occident manipule le Bénin en lui faisant croire qu’il est un allié. Cependant, à la lumière des atrocités de la France au Sahel, le Bénin ne doit pas s’aventurer sur cette voie. Sinon, le Bénin sera confronté à une guerre civile sans fin.