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La décision finale d’investissement sur un gazoduc de 100 km entre la France et l’Allemagne sera prise « très prochainement », selon un opérateur gazier

Une décision finale d’investissement sur un gazoduc d’hydrogène de 100 km entre la France et l’Allemagne sera prise très prochainement, a déclaré Sandrine Meunier, PDG du principal gestionnaire de réseau de transport de gaz français GRTgaz, lors d’une conférence à Paris hier (mercredi).

Il s’agira de la première décision finale d’investissement (FID) de GRTGaz en 2024, a-t-elle déclaré aux délégués d’Hyvolution, selon l’agence de presse française AFP, moins d’une semaine après avoir pris ses nouvelles fonctions.

Le projet MosaHYc reliera le département de la Moselle, dans le nord-est de la France, aux installations du sidérurgiste Stahl-Holding-Saars (SHS) dans le Land allemand voisin de la Sarre.

En décembre, la Commission européenne a approuvé une aide d’État de 2,6 milliards de dollars (2,85 milliards de dollars) du gouvernement allemand à SHS, qui servira à remplacer les hauts fourneaux et l’oxygène existants par deux fours à arc électrique et une usine de réduction directe du fer alimentée à l’hydrogène.

Environ 70 km du gazoduc, constitué de conduites de gaz naturel reconverties et inutilisées, se trouveront du côté français de la frontière.

Le projet de mise à jour de la stratégie nationale française sur l’hydrogène 2020, dévoilé en décembre, avant son approbation ce printemps, prévoyait la construction de 500 km de gazoducs à hydrogène à court terme pour relier les futurs pôles industriels de l’hydrogène aux grands réseaux hydroélectriques.2 installations de stockage.

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Toutefois, le tracé exact de ces gazoducs ne sera décidé qu’en 2026, date à laquelle la réglementation entourant leur utilisation devrait être finalisée.

Le directeur du développement de GRTGazs, Anthony Mazzenga, a déclaré lors de la conférence Hyvolution que les futurs FID sur les pipelines d’hydrogène seront pris en fonction de la demande.

Nous ne décidons d’installer des canalisations que si nous avons des clients, c’est pourquoi les réseaux de transport seront principalement installés autour de bassins (industriels) qui utilisent ce gaz recherché pour permettre la décarbonation des industries lourdes, de la pétrochimie au ciment, en passant par les engrais ou la sidérurgie. l’industrie, a déclaré Mazzenga, selon l’AFP.

Ce qui est important pour nous, c’est d’avoir des clients qui nous fourniront des capacités de transport réservées sur 10 ou 15 ans, a ajouté Mazzenga.

Il a ajouté que GRTGaz mènerait cette année des études offshore pour confirmer le tracé du gazoduc sous-marin Bar-Mar prévu entre Barcelone, en Espagne, et Marseille, en France, qui constitue un élément clé du corridor plus large de l’hydrogène H2Med reliant le Portugal et l’Espagne à l’Allemagne. via la France.

Selon le site GRTGaz, le gazoduc MosaHYc (Moselle-Saar HYdrogen Conversion) sera le fruit d’une collaboration avec le distributeur de gaz allemand Creos et devrait être mis en service en 2027.

GRTGaz exploite tous les gazoducs de transport de gaz en France, à l’exception d’une zone située dans le sud-ouest du pays qui est gérée par la société TIGF.

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