La célèbre attraction touristique de Paris fermée par des manifestants alors que le FCDO émet un avis à la France
Les syndicats français ont appelé à une 11e journée de grève nationale le 6 avril, qui pourrait déborder sur le week-end de Pâques.
Le Louvre a été contraint de fermer ses portes lundi 27 mars, après que des dizaines de membres du personnel ont bloqué l’entrée dans le cadre des grèves plus larges, incitant les responsables du musée à fermer le bâtiment aux visiteurs.
Des photos partagées par le syndicat CGT montrent des membres portant des banderoles et des drapeaux devant la célèbre pyramide pour protester contre la réforme controversée des retraites du président Emmanuel Macron, qui fait passer l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, qu’il a imposé au Parlement en utilisant une disposition spéciale.
Des manifestations généralisées ont entraîné des perturbations des voyages et de la violence, ce qui a incité le Bureau britannique des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement (FCDO) à émettre un nouvel avis aux voyageurs.
Depuis la mi-mars, des manifestations spontanées ont eu lieu dans le centre de Paris et ailleurs en France. Des manifestations sont susceptibles d’avoir lieu et pourraient avoir lieu sans préavis. Certaines manifestations sont devenues violentes. Les manifestations peuvent entraîner des perturbations des déplacements routiers.
Des grèves sont également en cours dans plusieurs secteurs, dont les réseaux de transport. Une grève coordonnée et des manifestations à grande échelle sont ensuite prévues le jeudi 6 avril. L’action revendicative peut commencer la veille du jour de grève et durer plusieurs jours.
Vous devez surveiller les médias, vérifier les derniers conseils auprès des opérateurs avant de voyager, éviter les manifestations et suivre les conseils des autorités locales.
La police française a été accusée d’avoir fait un usage excessif de la force par les manifestants et les organes des droits de l’homme, y compris le Conseil de l’Europe, ce qui a encore enflammé les manifestants.
L’IGPN, l’unité des affaires intérieures de la police française, aurait lancé 17 enquêtes sur des incidents depuis le début des manifestations contre les retraites.
Selon Le Monde, la police a tiré des gaz lacrymogènes et chargé des manifestants. A Lyon, la police a utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogènes.
Malgré cela, les syndicats se sont engagés à poursuivre les manifestations.
Laurent Berger, le chef du syndicat modéré CFDT, a appelé à la nomination d’un médiateur entre les syndicats et le gouvernement comme un geste en faveur du refroidissement et de la recherche d’une issue.
Le dirigeant syndical de gauche CGT, Philippe Martinez, a déclaré que l’objectif était le retrait de la loi sur les retraites. Mais le porte-parole du gouvernement, Olivier Veran, a déclaré que la loi n’était plus en discussion, déclarant: « C’est du passé maintenant ».