Jonathann Daval a jugé en appel pour dénonciation calomnieuse envers ses beaux-parents
Un autre élément de l’affaire devant le tribunal. Condamné en 2020 pour purger une peine de 25 ans d’emprisonnement pour le meurtre de son épouse Alexia Daval, Jonathann Daval apparaît à Besançon (Doubs) ce vendredi 11 avril, a jugé en appel Pour « dénonciation calomnieuse » contre ses beaux-parents.
À la fin du procès en première instance, il avait été libéré par le tribunal pénal. Selon lui, ces accusations n’étaient pas « spontanées » parce qu’elles avaient été prononcées lorsque Jonathann Daval était dans une situation de contrainte en raison de son acte d’accusation, et ne constitue donc pas une infraction pénale.
La famille d’Alexia Fouillot, représentée par moi Gilles-Jean Portejoie, a décidé de faire appel au civil, ce qui explique la possibilité d’un nouveau procès.
La date a été fixée pour la première fois pour le 14 mars, mais les parties civiles avaient demandé le retour de l’audience pour « modification des conclusions » et leur demande avait été acceptée.
« Pacte secret pour étouffer le cas »
Après avoir marqué le grand public en s’exposant en larmes contre les caméras, déclarant qu’il voulait trouver son partenaire et mettre sa main sur son meurtrier, l’ordinateur scientifique a finalement admis l’avoir tué dans la nuit du 27 octobre au 28 octobre 2017 à leur domicile à Haute-Saône et avoir transporté son corps dans la forêt avant de mettre le feu.
Au cours de l’enquête, il s’était soudainement rétracté en 2018, disant que le beau-frère d’Alexia Daval, Grégory Gay, était en fait le véritable meurtrier de sa femme. Il avait affirmé que ses beaux-parents avaient établi un « pacte secret pour étouffer l’affaire ».
Il a fallu six mois que les parents de la victime réussi à le faire craquer. Il a fini par admettre son mensonge lorsque sa belle-mère, Isabelle Fouillot, lui a montré une photo du chat qu’il avait adopté avec Alexia.
Interviewé en avril 2024 sur BFMTV, Martine Henry, la mère de Jonathann Daval, a déclaré que c’était « en partie » sa faute si son fils accusait à tort Gragory Gay lors de l’enquête. « Je ne pouvais pas admettre que c’était lui, cela faisait partie de ma faute s’il accusait » ses beaux-parents, a-t-elle dit.
Au cours de son procès en première instance, Jonathann Daval avait à nouveau reconnu la fausseté de ses accusations. « Je tiens à m’excuser pour tout le mal que je leur ai fait », a-t-il déclaré.