Jeremstar en garde à vue après une action anti-corride dans les arènes de Nîmes
Jeremstar, ici chantant son message au milieu de l’arène de Nîmes (Gard) lors d’une corrida, le 19 septembre 2025.
Nîmes – L’action avait été soigneusement préparée en amont. L’influenceur Jeremstar est en garde à vue depuis vendredi soir après avoir éclaté au milieu des arènes de Nîmes (GARD) en corrida complet, brandissant un tissu portant l’inscription « F * ck la corrida »Nous avons appris de la police ce samedi 20 septembre.
« Je déteste la corrida. Ce n’est pas l’art mais la torture animale. Cette tradition méprisable doit être abolie. Je ne comprends pas comment ce spectacle honteux est toujours possible en 2025 »Justifie l’influenceur, dans un article sur son compte Instagram avec 2,5 millions d’abonnés, accompagné de la vidéo de son action (Voir ci-dessous), soutenu et organisé avec Gâchis France.
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Ses cornes sont limitées. Les sacs de sable sont libérés sur le dos. Ses yeux sont couverts de gelée de pétrole pour qu’il voit vague. L’animal est tué lentement pour qu’il meure d’envie de rendre le spectacle plus spectaculaire jusqu’à ce qu’il perce le cœur ou les poumons avec une épée et lui donnant un coup de couteau fatal.Décrit toujours Jeremstar dans sa publication Instagram.
Deux autres militants également en garde à vue
« Nous avions prévu cette action depuis plusieurs mois avec lui »Confirme Anissa Putois, responsable des campagnes de communication et PETA France, association dédiée à la protection des animaux.
Deux autres militants, qui ont joué avec Jeremstar, sont également en garde à vue. Ils avaient parcouru le couloir circulaire, le Callejon, autour des arènes, vêtu d’un t-shirt flanqué du mot corpus en rouge.
Tous les trois ont été expulsés des arènes par des agents de sécurité. Sur la vidéo, Jeremstar est traîné sur le sol jusqu’au départ des arènes.
« Une équipe de PETA France attend la libération de Jeremstar et des deux militants du poste de police. Nous nous opposons à cette garde à vue. Nous ne savons pas s’ils avaient accès à un avocat »Spécifie Anissa Putois, interrogé par l’AFP. « Punir ceux qui s’opposent à la violence tout en autorisant, même en célébrant, la torture d’autres animaux est une brèche honteuse de la justice »estime l’association dans un communiqué de presse.
Au niveau judiciaire, l’influenceur, Jérémy Gisclon de son vrai nom, doit être jugé jeudi en appel à Paris dans un autre dossier, dans lequel il avait été publié en première instance en 2023. Un ancien collaborateur l’a accusé de travail caché pour des dizaines de vidéos tournés entre 2012 et 2017.
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