J’ai envoyé mes enfants américains dans un camp d’été en France
- Quand mes enfants étaient jeunes, je les envoyais dans un camp d’été bon marché en France.
- Ils n’étaient pas contents d’y aller, mais c’était mieux que l’ennui.
- Ils ont fini par s’amuser, apprendre un peu de français et se faire des amis.
Quand mes enfants grandissaient, nous vivions entre New York et l’ItalieChanger d’école et de langue n’a pas toujours été facile, mais ils ont réussi à rebondir entre deux mondes.
Un été, un ami qui vivait dans un petit village de Provence, en France, cherchait un endroit où séjourner à New York. Nous avons décidé de faire un échange de maison.
J’ai pensé que ce serait une excellente occasion pour mon fils de 13 ans, Alec, et ma fille de 11 ans, Madeleine, de apprends le français. J’ai trouvé un camp de vacances dans une école internationale non loin de notre domicile temporaire, où les enfants étudieraient le français chaque matin et feraient des activités de camp typiques chaque après-midi. J’ai choisi l’option du lundi au vendredi, afin que nous passions les week-ends tous ensemble. Avec les enfants au camp pendant la semaine, mon mari et moi aurions du temps réservé aux adultes pour siroter des rosés dans les vignobles et faire du vélo jusqu’aux marchés du village. Cela semblait être l’équilibre parfait.
Dès que j’ai parlé aux enfants du camp français, mon fils a commencé à se plaindre, en appelant le langue française Il a été stupide et a dit que parler anglais et italien lui suffisait. Il a aussi impliqué sa sœur dans ses gémissements. Je suis resté fort, leur disant que participer à un camp comme celui-ci était un privilège, sans parler des dépenses.
Finalement, après des semaines de pleurs et de plaintes, je ne pouvais plus supporter l’idée de dépenser autant d’argent pour des enfants si bouleversés et ingrats. Je leur ai dit : « J’annule le camp. Vous serez avec moi toute la journée dans une petite maison dans une petite ville de Provence ».
Un local Le camp de jour d’été sonnait mieux que l’ennui
Désactivé en Provence, nous sommes allés. La maison était perchée sur une colline avec une vue incroyable sur la vallée du Luberon. J’aurais été contente de lire sur la terrasse ombragée toute la journée, mais l’idée d’Alec et Madeleine des plaisirs de l’été n’aurait pas pu être plus opposée. Ils étaient s’ennuie instantanément et misérables. Ils ne connaissaient personne, ne comprenaient pas un mot de la télévision française et prétendaient qu’il n’y avait rien à faire.
Alors que nous marchions vers la boulangerie lors de notre premier jour complet, j’ai vu un dépliant pour un camp de jour Le programme était géré par la ville et ne coûtait que 10 dollars par jour. Du moins, d’un point de vue financier, les enjeux étaient faibles. J’ai inscrit les enfants. Cette fois, je ne me souciais pas de savoir s’ils se plaignaient bruyamment. Et ils se plaignaient, mais même eux ont admis que le programme quotidien avait l’air amusant, avec une expédition d’escalade dans les arbres un jour et une excursion à la plage à Marseille le lendemain. Ils ont exprimé leur inquiétude de ne pas pouvoir communiquer avec les autres enfants, mais ils ont convenu à contrecœur que cela semblait mieux que de s’ennuyer.
Quand je suis allé les chercher après le premier jour, j’ai pu voir à leur langage corporel qu’ils étaient plutôt contents. Ne voulant pas me donner trop de satisfaction, ils ont admis à contrecœur que le camp s’était bien passé. La plupart des enfants français parlaient au moins un peu anglais. Les moniteurs fumaient des cigarettes et les plus vieux des campeurs adolescents avaient le droit de fumer aussi. Mes enfants ont trouvé ça très cool.
Ils se sont fait des amis et ont appris le français
Je savais qu’ils se faisaient des amis parce que lorsque nous nous promenions en ville le soir ou que nous barbotions dans la piscine municipale le week-end, mes enfants semblaient connaître tout le monde de moins de 15 ans. Quelques semaines après le début du camp, Alec a demandé s’il pouvait inviter ses amis du camp à une soirée dansante. Dans une scène tout droit sortie de Footloose, il leur a appris ses pas préférés à New York.
Après quatre semaines, notre échange de maison a pris fin. Les enfants avaient appris quelques dizaines de phrases en français et avaient eu un aperçu de la culture française qu’offre une expérience aussi immersive.
J’ai récemment demandé à mes enfants, aujourd’hui adultes, comment s’était déroulé notre séjour en France. Ils m’ont dit que cette expérience les avait aidés à surmonter leurs peurs et à se sentir à l’aise dans des environnements divers. Grâce aux réseaux sociaux, ils sont même restés en contact avec plusieurs de leurs amis du camp d’été.
Même s’ils n’étaient pas très heureux d’aller au camp à l’époque, leurs souvenirs positifs me rendent heureux que nous ayons tous persévéré.