France, revue: La Seydoux ne peut pas tout à fait garder cette satire du monde médiatique sur la cible
Décembre a été en effervescence avec des discussions sur les bébés nepo: un nouveau terme pour les jeunes qui réussissent avec des parents plus âgés dont les relations peuvent ou non avoir facilité de manière népotiste leur chemin vers ledit succès. Il semble donc normal que le mois se termine par la sortie d’un film mettant en vedette La Seydoux, l’actrice française la plus en vogue du moment, dont le grand-père est le président du conglomérat de divertissement Path et le grand-oncle le président du film français. atelier Gaumont.
Seydoux est un test confondant pour les bébés objecteurs nepo puisque, au cinéma du moins, la qualité de star ne peut pas être accordée comme un siège dans la salle de réunion : si la caméra ne peut pas le voir, vous pouvez parier que personne d’autre ne le fera. Et au cours des 15 dernières années, Seydoux l’a montré à maintes reprises dans sa performance Palme d’Or dans Blue is the Warmest Colour, ses collaborations avec Wes Anderson, Quentin Tarantino et David Cronenberg, et même ses deux films Bond face à Daniel Craig.
Il est certainement impossible d’imaginer que cette satire cryptique, répétitive et finalement frustrante du monde médiatique parisien existerait même si Seydoux n’avait pas existé pour accepter d’y apparaître, tant elle est adaptée à sa présence à l’écran mi-sensuelle, mi-opaque. Elle incarne France de Meurs, journaliste de télévision célèbre et insipide qui a le don de se mettre au cœur de chaque reportage.
Dans une dépêche d’une zone de guerre, les obus courent invariablement entre deux feux devant la caméra, tandis que lors des conférences de presse, ses questions sont écrites dans le but exprès de devenir virales, plutôt que d’obtenir des réponses utiles.
Le film commence par un excellent exemple de ce dernier, alors que la France et sa fidèle assistante Lou (Blanche Gardin) échangent triomphalement des gestes obscènes de la main dans une salle bondée après que Twitter se soit déchaîné pour un piège vide qu’elle tire sur Emmanuel Macron, le président français, qui apparaît via des images d’archives habilement découpées.