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France. Inscrire l’avortement dans la Constitution, un rempart contre les mouvements anti-droits – Amnesty International

En réponse à un vote du Congrès français visant à inscrire l’avortement comme liberté garantie dans la Constitution française, la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, a déclaré :

Ce vote historique fait de la France le premier pays à inscrire l’avortement dans sa constitution et revêt une importance capitale compte tenu du recul de ce droit essentiel dans le monde. Protéger la liberté d’accéder à l’avortement constitue un rempart important contre ces mouvements anti-droits de plus en plus bruyants.

Les États-Unis ont montré à quel point il est dévastateur, dangereux et rétrograde de saper l’avortement en tant que droit. En Europe, il existe encore des pays comme la Pologne et Andorre, où l’accès à l’avortement est très restreint et où ceux qui luttent pour ce droit s’exposent à des poursuites. Le vote d’aujourd’hui en France devrait ouvrir la voie à une meilleure protection de l’accès à l’avortement ailleurs.

Inscrire l’avortement dans la Constitution constitue un tournant décisif pour les droits des femmes et un témoignage d’années de campagne inlassable menée par un si grand nombre de personnes. Il envoie un message d’espoir et de solidarité aux groupes de femmes et à tous les défenseurs de l’avortement et des autres droits sexuels et reproductifs.

Arrière-plan

Amnesty International et d’autres groupes de défense des droits humains ont également appelé à une approche plus inclusive, garantissant que le droit à l’avortement soit garanti non seulement aux femmes et aux filles, mais également aux hommes trans, aux personnes non binaires et à toute personne susceptible de tomber enceinte.

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