FMI : le Bangladesh sera une plus grande source de croissance mondiale que le Royaume-Uni et la France au cours des 5 prochaines années

Le Bangladesh contribuera davantage à la croissance mondiale que les géants européens que sont la France et le Royaume-Uni au cours des cinq prochaines années de 2023 à 2028, selon le Fonds monétaire international.

Jusqu’en 2028, la part du pays dans la croissance du produit intérieur brut mondial devrait représenter 1,6 % de la croissance totale, contre 1,5 % pour le Royaume-Uni et la France, selon les prévisions d’avril des Perspectives de l’économie mondiale du FMI.

Le prêteur d’urgence prévoit qu’une fois que les taux d’intérêt plus élevés commenceront à se resserrer, l’économie mondiale augmentera d’environ 3 % au cours des cinq prochaines années.

Les perspectives pour les cinq prochaines années sont les pires depuis plus de trois décennies, et le Fonds de la Banque mondiale pousse les pays à éviter la fragmentation économique induite par les conflits géopolitiques et à accroître la productivité.

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Au total, 20 pays devraient représenter 75 % de la croissance mondiale, les quatre premiers étant la Chine, l’Inde, les États-Unis et l’Indonésie.

L’Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni et la France devraient figurer parmi les 10 principaux contributeurs, même si les pays du Groupe des Sept représentent une part inférieure du total.

Les dernières Perspectives de l’économie mondiale prévoient que la croissance ralentira de 3,4 % l’an dernier à 2,8 % cette année. La croissance devrait ensuite s’accélérer pour atteindre 3 % l’an prochain.

Les risques pesant sur les perspectives sont fortement orientés à la baisse, avec des chances accrues d’un atterrissage brutal. Dans un scénario alternatif plausible avec de nouvelles tensions sur le secteur financier, la croissance mondiale ralentirait à environ 2,5 % en 2023.

À plus long terme, la croissance devrait rester autour de 3 % au cours des cinq prochaines années. Cette prévision de référence de 3 % dans cinq ans pour 2028 en fait la projection de croissance à moyen terme la plus faible depuis 1990, et bien en deçà de la moyenne de 3,8 % des deux dernières décennies.

Les perspectives anémiques reflètent les politiques strictes nécessaires pour faire baisser l’inflation, les retombées de la récente détérioration des conditions financières, la guerre de la Russie en Ukraine et la fragmentation géoéconomique croissante.

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