«F1», «L’Aventura», «Avignon»… nos favoris à découvrir dans les théâtres pendant la vague de chaleur
À l’extérieur, le Les températures s’envolent Et que l’air est asphyxiant, rien de tel qu’un temps hors du temps et de la chaleur dans un cinéma. Ce mercredi 2 juillet est également le dernier jour de la CinémaFonctionnement promotionnel où l’endroit est vendu au prix unique et très attractif, de 5 euros. Le rédacteur en chef de BFMTV.com a concocté sa liste des meilleurs films, toutes sortes combinées, Voir en ce moment au cinéma.
• « Enzo »
Ceci est le dernier long métrage de Laurent Crowa disparu juste avant le tournage, le 25 avril 2024 à l’âge de 63 ans, du cancer. C’est son camarade Robin Campillo, également co-auteur du script avec Laurent Cantet et Gilles Marchand, qui a repris sa réalisation et a terminé l’affaire. Le film raconte l’histoire d’un bon adolescent de famille qui choisit de devenir maçon, au grand dam de son père.
Il parle du rapport de classe, de la rétrogradation, du mépris social, des troubles et des preuves d’adolescence sur les sommets du Ciotat. En plus de l’histoire singulière de sa production, le film touche par son naturalisme et ses personnages carrés, parfois un peu perdus, mais jamais loin de leur idéal – Éloy Pohu, une réélation formidable, Élodie Bouchez et Pierfrancesco Favino, parfaite dans les protecteurs pauvres et (aussi?). C’est le film de l’auteur, Delicate and Sunny, de cet été.
• « 13 jours, 13 nuits » par Martin Bourboulon
Le directeur des deux composants de Trois mousquetaires revient avec un nouveau film sous pression, adapté de 13 jours, 13 nuits dans l’enfer de Kaboul par Mohamed Bida. Il raconte la véritable histoire de l’exfiltration de plusieurs centaines de personnes de l’ambassade de France en Afghanistan, lorsque les talibans ont pris la capitale en août 2021. Transpris par deux acteurs préférés du cinéma tricolore, Lyna Khoudri Et Roschdy Zem, ce thriller parvient à nous permettre de continuer pendant près de deux heures, avec des scènes efficaces et magnifiquement spectaculaires et des négociations de suspense. Le film produit par le duo Star de Trois mousquetaires celui que vous Comte de monte-cristoDimitri Rassam et Ardavan Safaee, pour un peu de 27,5 millions d’euros – l’un des plus grands budgets français de l’année – maîtrise donc sa recette.
• « Mission Impossible – le dernier calcul »
Sauf pour la contre-indication, c’est la dernière danse de Tom Cruise Dans le rôle d’Ethan Hunt. Ce n’est pas le plus majestueux ou le plus fin, mais cela vaut le détour. Pour lui dire au revoir en bonne forme et en premier, et par un goût d’impossible, toujours héroïque des cascades. Pour La huitième et dernière partie de la sagaLe réalisateur Christopher McQuarrie a mis le package, avec des violons en gobo, des scènes grandioses dans un sous-marin et sur un biplan, pro-grume, Elegia, parfois intriguée étirée et alambiquée des explications qui relient certains anciens éléments narratifs au cadre actuel. La star d’Hollywood aurait néanmoins pu prendre un peu moins au sérieux. Le fait demeure que la mayonnaise prend: Tom sauve le monde et nous sommes heureux. En sous-texte, une réflexion sur le temps de passage (oui oui).
• « L’Aventura »
Sophie Letourner est séparée. Après Voyage en Italie En 2023, la cinéaste a poursuivi son exploration naturaliste du couple, ajoutant un nouveau petit grain de sel, que nous savons moins: les enfants. Devant la caméra, donc il y a maman (Sophie Letourner), papa (Philippe Katerine), et la progéniture Bérénice Vernet et Esteban Melero. La petite famille se dirige vers la Sardaigne pour l’été.
Mais le réalisateur ne cherche pas de pathos ou de jolie histoire se sentir bienElle filme le trivial, le merveilleusement banal, la chose que nous avons a priori vouloir voir au cinéma. Il crie, il chouine, ça fait caca. Sophie Letourner est brute, toujours drôle, pas idéaliste pour deux argent, mais donc juste. Pas étonnant que la promenade italienne nous rappelle quelques-uns – plus ou moins – de vieux souvenirs.
• «F1»
Une tête de tête d’affiche, Brad PittEt un univers n’a presque jamais été dépeint aussi bien. La star américaine joue Sonny Hayes, un ancien champion de la F1 marquée par un grave accident, qui a fait son retour trente ans plus tard dans une écurie en faillite.
À ses côtés, un jeune rival avec des dents pointues (Damson Idris), mais aussi, plus en arrière-plan, la crème des pilotes de voitures de l’époque, allant de Lewis Hamilton à Fernando Alonso, via le Frenchy Charles Leclerc. Dans une ducture à 300 millions de dollars, délibérément immersive et essoufflé, le réalisateur de Top Gun: Maverick, Joseph Kosinski, filme ici le morceau du tarmac, la vitesse, le danger, l’ambition. Glace sur le gâteau, Hans Zimmer Signez la musique du film.
• « Avignon »
Un peu romantique ne fait pas de mal. Dans les rues d’Avignon, au Festival du théâtre, Stéphane (Baptiste LecaplainToujours doux et solaire) rencontre Fanny (Elisa Erka). Un monde s’oppose à eux: le premier joue un morceau de Boulevard Not Final, The Second, une actrice installée, défend le classique et les grands textes d’Alexandrin.
Dans le programme, les malentendus, un mensonge (Stéphane prétend interpréter Rodrigue Le cid), jouer des camarades (Alison Wheeler ou Johann Dionnet, réalisateur et rôle de soutien), préjugés sur le monde du théâtre, des blagues (inégales) et un histoire d’amour qui ne laissera pas de petit cœur de marbre. Si la fin est peut-être un peu trop conventionnelle, le film, produit par la filiale française du géant Warner Bros., est parfaitement frais et tendre.